Pour participer au concours du 1er au 8 décembre, c'est très simple : - Aimer la page de l'auteur : Angie L.DERYCKERE - Aimer la page de Sharon Kena éditions - Mettre un commentaire sous cet article - Répondre à la question ci-dessous et envoyer le formulaire. - Vous pouvez également partager l'info sur vos réseaux sociaux^^ Le concours s'arrêtera le 08 décembre à 00:00 Il est ouvert à tous. Un tirage au sort sera effectué parmi les bonnes réponses. Les résultats seront donnés tous le dimanche suivant. Bonne chance à toutes et à tous ! Préparez-vous dès à présent pour le prochain lot à gagner (la publication sera affiché dès le 8 décembre sur le blog). L'ouverture des participations : 26/11/17
7 Commentaires
Pour vous remercier d'être aussi nombreux sur ma page auteur, je tenais à vous remercier en ouvrant ce nouveau concours !
Pour participer, rien de plus simple : - Mettre un commentaire sur cet article en précisant pour quel lot vous souhaitez participer (2 choix maximum) - Il faut aimer la page FACEBOOK et partager l'article en mode public (merci de me donner votre pseudo s'il est différent de ce post) - Aimer la page des éditions Sharon Kena ... - Inviter au moins 3 ami(es) dans le post de ma page fcb en le partageant. De plus, vous pouvez avoir une chance supplémentaire en m'envoyant une photo avec un de mes livres :) Vous avez jusqu'au 31 octobre 2015 pour participer ! Bonne chance à toutes et à tous ! Un grand merci aux organisateurs du salon Les Halliennales ! Les auteurs n'ont manqués de rien, les bénévoles étant aux petits soins.
Merci à ma Julie qui est resté à mes côtés et aux copines auteurs Francoise, Pierrette, Mell ! Un bon moment passé avec vous également pour Lena et Marion ! Et les visites des lecteurs, juste extra Nathalie, Fleur, Aurélie, Nico, Alfreda, ma chéwie Frédérique et Stef ! Un bonheur de vous voir ! Un grand merci aux miens qui sont venus également me soutenir au salon Thierry, Véro et leurs loulous. Et vous tous qui sont venu(e)s nombreux (ses) ! Je vous dis juste à très vite ! Pour ceux qui sont déçus de ne pas être venus, rendez-vous au salon de Loos le 28 novembre.
ExtraitsExtrait 1. Arrivée devant le lycée, mon esprit était toujours brouillé par ce qui venait de se passer avec Halek. C’était comme si quelque chose avait changé entre nous, mais je ne pouvais pas mettre exactement les mots sur ce que c’était… et cela me faisait peur. Je craignais fortement de perdre celui qui avait toujours été là pour moi, sacrifiant son existence pour me protéger, allant au-delà de tout afin que je sois heureuse. Je soupirai longuement, tentant vainement d’effacer les pensées de mon esprit quand je vis au loin, près de la porte d’entrée de l’établissement, une jeune fille qui attira mon attention. Elle semblait être de ma taille, c’est à peine si elle avait quelques centimètres de plus que moi. Ses longs cheveux étaient tirés en arrière, coiffés en une queue de cheval, et ses yeux… ils étaient baignés de larmes. Je m’avançai sans réfléchir davantage à ce que je faisais et, une fois à quelques mètres d’elle, je me stoppai. Elle leva la tête et me fixa avec de grands yeux verts – presque aussi verts que les miens. Mais dans son regard, je devinai parfaitement l’immense douleur qui la submergeait. Elle appréhendait également que je lui pose des questions sur son état. Alors, je repoussai l’idée et me concentrai sur les traits de son visage. J’entrai immédiatement dans ses pensées et une douleur aiguë vint me traverser tel un tsunami puissant à tel point que je me penchai vers l’avant, le visage tordu par les maux que j’éprouvais. Je me repris bien vite. Néanmoins, pas aussi rapidement que je l’aurais voulu car ma respiration resta haletante pendant quelques secondes. Je pestai, contrariée par les émotions que cette fille venait de me transmettre sans le vouloir. Jennifer Hage désirait mettre fin à ses jours. Cette décision était prise depuis un moment et elle s’apprêtait à le faire… aujourd’hui. Une sonnerie stridente me fit reprendre mes esprits. Une foule d’élèves passa à mon côté, me bousculant au passage, je les foudroyai du regard alors que je me rendais compte que Jennifer avait disparu. – Merde, sifflai-je, irritée. Je suivis les autres, saluant d’un hochement de tête le surveillant qui attendait que tous les élèves soient entrés pour fermer les portes. J’aurais dû suivre les personnes de ma classe que j’avais reconnues, mais je n’en fis rien. Je tournai sur ma droite et patientai jusqu’à ce que la voie fût libre derrière le muret de la cage d’escalier. Une fois le brouhaha des couloirs disparu, je sortis de ma cachette et me concentrai davantage pour retrouver la suicidaire. Pendant une minute de réflexion, je me demandai les raisons qui me poussaient à la retrouver. J’aurais dû me ficher royalement de ce qui allait se passer pour cette fille, mais quelque chose en moi me poussait à la retrouver le plus vite possible. Ce que je fis. Dans un brouillard quasi impénétrable, je remarquai son ombre, touchant pratiquement le soleil qui baignait la plateforme sur laquelle Jennifer se trouvait. Très vite, j’ouvris les yeux et me précipitai vers les marches. Elle était sur le toit. Vivement, je me ruai vers l’endroit et atteignis la porte. Lorsque je l’ouvris, la jeune fille se tourna vers moi. Elle possédait un regard effrayé. Je m’approchai immédiatement sans plus attendre. – Viens ici, c’est dangereux, lui dis-je en tendant la main vers elle. Elle secoua la tête, laissant une larme s’échapper de sa paupière. Debout sur la corniche mesurant à peine dix centimètres de large, elle resta immobile tandis que je piétinais le sol d’impatience. – S’il te plaît, ne fais pas ça. – Pourquoi ? Plus rien ne me retient dans ce monde… – Je sais, soufflai-je, comprenant mieux que personne les raisons de cette décision désespérée. – Tu sais ? bredouilla-t-elle, interloquée. Elle me fixa comme si l’envie de me tuer la saisissait. – Comment ça, tu sais ? Je ne te connais pas et… tu ne sais rien de moi. – Tu te trompes, rétorquai-je en avançant d’un pas. Oh, ne bouge pas. Tu devrais descendre de là, Jennifer. – Comment tu… – Ce n’est pas important. Ce qui compte, c’est que tu descendes, tu pourrais tomber et… – Mais c’est ce que je veux ! Je plissai les yeux, cherchant dans son esprit ce qui pouvait encore la retenir ici. Malheureusement, je ne vis rien qui puisse la convaincre. Cette fille était l’être le plus malheureux que j’aie jamais rencontré. – Tu sais… j’ai moi aussi perdu mes parents. Je vis avec mon oncle depuis toujours, et… ce n’est pas toujours facile, tu sais. Nous ne faisons que déménager un peu partout et… je n’ai jamais eu d’amie à qui me confier. Je m’interrompis, espérant que mes confessions l’aideraient à revenir sur sa décision. Je n’en étais pas très convaincue, mais je distinguai clairement l’hésitation et, surtout, l’incompréhension dans son regard. – Pourquoi me racontes-tu ça ? – Je ne sais pas, avouai-je en haussant les épaules. Mais, je voulais que tu saches que… même si aujourd’hui, tu te sens abandonnée de tous et que tu n’as pas le goût de continuer, rien ne dit que demain, tu ne pourrais pas faire une rencontre qui changerait ta vie. Un rire fusa. Je fronçai les sourcils, cherchant à savoir d’où il provenait, mais je ne vis rien. – Tu as entendu ça ? – Quoi ? demanda Jennifer, surprise. – Non, rien, mentis-je, perturbée. – Tu devrais retourner en cours. Comment t’appelles-tu ? – Jade. Je viens d’arriver et… – Tu ferais mieux d’aller en cours alors. Tu seras vite pointée du doigt par les professeurs si jamais tu sèches… – J’ai une bonne raison, ne t’inquiète pas. Ils comprendront. – Quoi ? Tu ne dois pas leur dire que… – Alors, tire-toi de cette corniche ! rétorquai-je sans quitter son regard, sachant à présent que le fait de savoir ce que penseraient les gens l’incommodait. Elle secoua la tête à nouveau. – S’il te plaît… approche-toi, nous discuterons un peu toutes les deux, insistai-je. Le temps me parut s’écouler plus lentement. J’attendis sa réponse, puis, tout à coup, le rire fusa à nouveau, plus fort et plus ténébreux. Je plissai les yeux, laissant mon esprit s’évader aux alentours afin de découvrir celui qui se moquait ouvertement de moi. Si je le tenais entre mes mains… – D’accord. La voix de Jennifer me fit perdre le fil. Je levai les yeux vers elle tandis qu’elle sautait enfin devant moi. Soulagée, je laissai un soupir s’échapper de mes lèvres avant de lui sourire. Je m’avançai alors d’un pas vers elle et posai mes mains sur ses épaules. Je me concentrai davantage sur ses yeux et, soulagée de parvenir si facilement à me fondre dans ma condition de vampire, je murmurai : – Ne bouge pas, je ne vais pas te faire de mal. Tu oublieras notre rencontre et aussi la décision que tu as prise. Tu profiteras de ta vie, qu’elle soit plus ou moins belle. Tu m’as comprise ? Elle hocha la tête sans rien dire. J’exultai. – Tends le bras, lui ordonnai-je. Elle le fit sans demander quoi que ce soit et je savourai intérieurement ma petite victoire. Et, tandis que je retenais péniblement le monstre en moi, je pris son poignet entre mes doigts et le portai à mes lèvres. Je levai les yeux vers son visage, espérant que son esprit ne se rebellerait pas à mon désir, et plantai mes dents dans sa chair. Je fermai les paupières totalement conquise par la délicieuse saveur du sang chaud et frais. Il me fit un bien fou. Je comptai mentalement jusqu’à cinq et desserrai les doigts autour de son poignet. La force que me prodiguait le sang humain coulant dans mes veines me rendit presque incapable de la relâcher, mais tant bien que mal, je retirai son bras de mon visage et m’essuyai les lèvres. Jennifer me fixait avec un demi-sourire. Je le lui rendis, étonnamment surprise de cette réaction. Habituellement, mes proies gardaient le regard vide, inexpressif jusqu’à ce que je les renvoie. Elle, elle était différente. Extrait 2 Le soleil s’était éclipsé, faisant place à des nuages bien plus sombres. Il allait pleuvoir, me semblait-il. Sur les ondes, la chanson du groupe Scorpions résonna à mes oreilles. Je repris mon footing tranquillement tout en me remémorant les péripéties de ces derniers jours. Le déménagement, l’arrivée d’une tante insoupçonnée, le journal de maman, et aussi le changement qui s’était opéré entre Halek et moi m’avaient bousculée bien plus que je ne l’aurais imaginé. J’étais perdue. Dans ma tête, tout était embrouillé et je ne savais comment régler tous ces combats tumultueux. Partir serait sans doute la meilleure des solutions, me dis-je en continuant de fouler le sol. De suite, je m’administrai une claque mentale. Je ne pouvais faire cela à Halek. Il avait toujours été là pour moi, et ce, depuis ma naissance, je ne pouvais décidément pas le remercier de cette façon, ce serait pitoyablement horrible pour lui — comme pour moi. Un sentiment de culpabilité s’immisça en moi. J’eus alors une pensée pour ma mère. Ma pauvre mère qui était convaincue que son unique amour aurait pris soin de sa propre chair. Je secouai la tête en serrant les mâchoires. Le seul fait d’y penser me submergea d’une vague de colère impitoyable. Je lui en voulais… profondément. À cet instant, je pris conscience que j’étais arrivée à la fin du parcours et je sortis du parc. Toujours à petites foulées, je me dirigeai sur la droite, ne sachant vraiment pas où aller, mais je m’en fichais. Je ressentais encore le besoin d’être seule avec mes pensées et mes réflexions. Les musiques s’enchaînaient sur la station. Je ne les écoutais pas vraiment, mon attention étant portée sur la solution que je devais trouver pour me sentir soulagée. Si je devais composer la liste de ce que j’avais à faire pour avoir l’esprit serein, elle serait longue… mais surtout complexe. * Un : Trouver mon père pour lui dire de vive voix ce que je pensais de lui. * Deux : Terminer de lire le journal de ma mère. * Trois : Remercier mes familles paternelle et maternelle pour m’avoir abandonnée, préférant croire aux débilités des Êtres de lumière. * Quatre : Comprendre ce qui se passait avec Halek — même si j’en avais une vague idée. * Cinq : Trouver Tara… Non, le numéro cinq n’était pas réellement obligatoire, mais je n’aurais su dire ce qui venait de me pousser à penser à cette femme. Elle avait dû oublier Léa après toutes ces années… et moi-même par la même occasion. Ho, et une sixième… * Six : Trouver qui se moquait ouvertement de moi lorsque j’étais en pleine réflexion. Énervée, je m’arrêtai et pris conscience de l’endroit où je me trouvais. Une ruelle sombre étonnamment effrayante. Je regardai autour de moi, tournant légèrement sur moi-même quand le rire fusa. Je serrai les poings avant de retirer mes écouteurs que je rangeai dans ma poche. Les mains sur les hanches, je me retournai encore pour inspecter les alentours. Encore ce rire et, cette fois, il me sembla plus près, beaucoup plus près. – Qui êtes-vous ? Je n’obtins aucune réponse. – Sale lâche ! aboyai-je, furieuse. Montre-toi ! Le rire fut alors plus intense, plus terrifiant. Je me mis à déglutir et je soufflai le prénom de mon protecteur. – Halek… Je secouai la tête, pestant intérieurement. Il ne pouvait m’entendre, je ne savais d’ailleurs pas où je me trouvais. Je commençais à prendre peur. L’impression d’être en danger se confirmait à chaque seconde où j’écoutais ce rire fuser encore et encore. – Allez vous faire foutre ! crachai-je dans l’intention de revenir sur mes pas. Ce que je serais parvenue à faire si trois jeunes hommes ne s’étaient pas avancés vers moi. Figée, je les fixai à tour de rôle. – Que fais-tu ici, beauté ? Je reculai lentement ; être seule dans une ruelle avec trois hommes saouls m’effrayait un peu. – Hé, ne t’en vas pas, magnifique, on pourrait avoir du plaisir, dit celui à ma droite, me faisant frissonner. Ils s’avancèrent lentement vers moi, me faisant reculer encore plus. Mon dos frappa quelque chose de dur et de froid et je pivotai pour voir un mur de briques crasseux. Je grognai, m’insultant mentalement de m’être aventurée dans une ruelle avec impasse. – Je dois… dois rentrer à la maison, bégayai-je. – Tu ne vas nulle part, chérie, ricana l’homme au centre. J’essayai de les éviter, mais je n’arrivais pas à les contourner, leurs grandes et larges carrures ne me permettant pas de partir. – Alors, ma jolie, on se promène seule ? Ce n’est pas très prudent, tu sais. Il pourrait t’arriver malheur... Une main vint encercler ma gorge. Soudain, je sentis la langue de l’homme caresser mon cou dénudé et une main descendre vers le bas de mon ventre. Je me sentis alors prise de nausées, les larmes me montant aux yeux. Je tentai de trouver une solution et, surtout, de me concentrer, j’en avais besoin pour affronter ces monstres. – J’espère pour toi que tu as de l’argent, sinon tu vas devoir me payer autrement. Pour toute réponse, un rire s’éleva. Ce rire… je plissai des yeux. – Qu’est-ce que tu as ? me demanda l’homme de gauche. – Vous… avez entendu ? Ils se jetèrent un regard incompréhensif. – On fait le coup, c’est une cinglée. Je compris enfin que cette moquerie m’était adressée. La colère gronda dans ma poitrine et, tandis que l’autre continuait à me lécher le cou, je me figeai, trouvant la force de les mettre au sol. D’un geste calculé, rapidement grâce à ma condition de vampire, je broyai la main qui entourait ma gorge et contournai vivement l’homme. Sous le choc, les deux autres me fixèrent avec de gros yeux tandis que je tenais leur ami à ma merci. J’entrouvris alors les lèvres, voulant les effrayer davantage, et le monstre en moi prit le dessus. Ma raison s’était éteinte, laissant place à l’appétit qui s’éveillait. Je plantai avec énergie mes dents dans sa carotide sous le regard écarquillé des soulards. Je ne lâchai pas ma proie, savourant le sang qui s’infiltrait avec soulagement dans ma gorge. Je me sentais revivre, comme si toutes mes cellules venaient de se multiplier pour se reformer ensemble. Je redoublai de force et d’énergie. Je lâchai enfin l’homme, inerte au sol, aux pieds de ses deux complices qui firent un pas en arrière. – On… on rigolait… balbutia le petit trapu. Je lui souris, amusée par la situation et la peur dans ses yeux. Je m’avançai vers lui et l’attrapai par son tee-shirt sale avant de l’envoyer dans les airs d’un coup de pied bien placé. Ce fut au moment même où le corps de ma seconde victime retombait lourdement au sol que le rire se fit entendre. Je me redressai, me mettant en position d’attaque. Le monstre en moi était bel et bien réveillé et je le laissai prendre les commandes sans aucun scrupule. J’étais sur le point de m’adresser au propriétaire de ce rire quand le dernier homme leva les mains en signe de reddition. – Je… suis désolé… – Cours vite avant que je ne t’arrache la tête, grognai-je.
Extraits Sur le chemin du retour, la jeune femme arrêta son véhicule en proie à un malaise. Le flot continuel de questions hantait son esprit. Comment avait-elle pu être aussi stupide pour venir chez cette sorcière et lui demander de l’aide ? Et pourquoi la Wicca l’avait-elle renvoyée comme une malpropre ?
Léana secoua la tête et fixa pendant un instant le ciel gris qui s’assombrissait de minute en minute, s’accordant ainsi parfaitement à son humeur dont il devenait l’exact reflet. Elle inspira profondément, tentant vainement de calmer la colère assourdissante qui brûlait sa poitrine. Ayant un étrange pressentiment, comme si quelque chose l’attendait, elle sortit de la voiture avant de se diriger vers les rambardes de sécurité du pont. Elle observa, pendant une longue minute, l’océan qui paraissait s’étendre à l’infini. Plus elle regardait sa nappe couleur argentée, plus elle sentait naître en elle une étrange fascination. Décidée à découvrir ce qui se passait, elle descendit le petit sentier qui traversait les docks puis longea la plage. Le paysage ne lui avait jamais paru plus déprimant qu’en cet instant, mais cela importait peu. Léana continua à marcher même si elle étouffait, la poitrine prête à éclater. C’était comme si les événements de la journée y avaient été enfermés et luttaient pour sortir. Comment osaient-ils le traiter de « monstre » ? Comment ? Son enfant était un pestiféré pour ses sœurs, son amie et surtout pour… Liam, et elle ne l’acceptait pas. Jamais ! Elle ne connaissait pas l’avenir, mais faute de savoir s’il serait plus vampire qu’humain, la jeune femme désirait qu’il vive, qu’il soit aimé comme chaque être le méritait… Elle l’espérait, bien qu’elle fût convaincue que la tâche ne serait pas aisée… Ce sort que Nell avait lancé pour protéger les trois sœurs, empêchait qu’elle soit tuée et transformée en vampire, ce qui compliquait vraiment sa relation avec Liam. N´y avait-il donc aucune échappatoire ? Soudain, secouée par de violents tremblements, Léana s’arracha à l’appel des eaux grises. Les joues baignées de larmes de la colère qu’elle éprouvait au plus profond d’elle-même, la jeune femme lança un regard circulaire s’assurant ainsi que personne ne la voyait. Elle remarqua au loin, les dockers décharger, avec énergie, les cargaisons des navires. Les cris des mouettes s’intensifiaient tout autour d’eux, mais ils étaient tellement concentrés sur leur tâche, qu’ils les ignoraient totalement. Elle décida alors de faire face à l’océan, qui parut étrangement silencieux. Elle leva un sourcil dubitatif et considéra la grosse masse grise. Quand, tout à coup, elle sentit un souffle se poser sur sa nuque. Pétrifiée, elle se retourna, mais ne vit rien. Légèrement hébétée, elle considéra à nouveau l’océan qui semblait se moquer d’elle par son silence. – Sacrificet… Sursautant de frayeur au murmure qu’elle perçut, la jeune femme recula tout en inspectant les alentours d’un regard affolé : personne ne se trouvait près d’elle. Seul changement qu’elle put constater : le ciel paraissait plus sombre encore que les ténèbres. Puis, une micro seconde plus tard, le rugissement de l’océan lui parvint, étouffé et distant tandis que le vent se levait. Elle sentit alors le froid transpercer ses vêtements et électriser chaque millimètre de sa peau. La pluie commença à tomber lourdement. Il n’y avait plus aucun doute... C’était elle... *** – Es-tu sûr que c’est par ici ? demanda Silas, interloqué à la vue des montagnes rocheuses qui surplombaient l’immense vallée, trop calme à son goût. Halek se tourna vers lui et esquissa un large sourire.– Crois-moi, elles sont par-là, fit-il en montrant le chemin sur la gauche d’un hochement de tête. Le vampire fixa un instant la lune, grisant l’atmosphère des lieux, et suivit l’anglais. Quelques minutes plus tard, ils progressaient prudemment parmi le relief escarpé de la région désertique dans laquelle logeait la famille des sorcières. Silas n’avait plus besoin de suivre Halek. La manifestation groupée de plusieurs forces vitales inconnues parvenait jusqu’à lui… lui permettant de localiser sans difficultés l’emplacement exact des humaines qu’il désirait rencontrer afin de sauver Léana. De plus, une étrange activité sismique animait toute la région… de légères vibrations à peine perceptibles, qui n’avaient rien de naturel. L’anglais se mit à bondir avec une agilité et une rapidité étonnante d’un relief à l’autre. – Halek ! s’écria Silas, surpris de son empressement.Quand tout à coup, un effluve de sang humain jaillit de nulle part, éveillant les premiers instincts vampiriques. – Halek ! hurla-t-il à nouveau, espérant l´arrêter avant qu’il ne soit trop tard.Mais en vain, le vampire se ruait déjà en bas de la colline obscure. Après un bref grognement, signe de grande contrariété, Silas s’élança à grande vitesse à sa poursuite… – Mon Dieu, souffla-t-il en se figeant soudainement. Il resta un instant immobile avant de sauter en bas des rochers et de se mettre à marcher lentement, un voile de tristesse au fond des yeux. Au creux de la vallée assombrie par la nuit noire dans laquelle il venait de débouler, les ruines d’une petite ferme fumaient encore. Dispersés tout autour des bâtiments éventrés, des cadavres d’hommes et d’animaux jonchaient le sol. Une petite fille en robe blanche, les yeux agrandis par l’effroi des derniers instants, avait encore les mains crispées sur la poupée de chiffons qu’elle pressait contre sa poitrine… tandis qu’une tache rouge assombrissait la couleur tendre de son vêtement au niveau de son cou, là où Halek venait de mordre sans scrupules… – Que… – Ce n’est pas moi ! l’interrompit l’anglais en se redressant lentement au côté de la fillette. Surpris par la scène improbable qui se déroulait sous ses yeux, l’enfant leva une main vers Halek et lui sourit. – Nous t’attendions. Dubitatif, Halek posa ses doigts sur ses lèvres et grogna, constatant qu’il ne s’était pas réellement nourri de cet enfant. – Que se passe-t-il ? La fillette lâcha un petit rire moqueur tout en plongeant son regard dans celui de l’anglais, qui s’agenouilla sans difficulté à ses pieds. Elle posa une main dans la masse soyeuse et brune de ses cheveux sous les yeux ahuris de Silas, qui resta parfaitement immobile à quelques mètres de là. – Dors, murmura l’enfant sans desserrer les lèvres. De plus en plus stupéfait par la situation, Silas Kane fixa le corps inerte du vampire glisser devant les pieds nus de la petite sorcière.
Extraits : Les clients présents dans la salle de lecture levèrent le nez de leurs bouquins, attendant patiemment la suite de cette dispute, inhabituelle, entre les sœurs.
Abi fut la première à leur prêter attention, les foudroyants d’un regard explicite, de sorte qu’ils retournent à leurs occupations. Comprenant qu’elle n’avait plus le choix et que les choses pouvaient dégénérer, Millie ferma les yeux et en une fraction de seconde, les clients se statufièrent. Léana retint un cri de surprise et leva les yeux vers la pendule. Les aiguilles étaient également immobilisées, pointant leurs flèches noires sur les chiffres qu’indiquait l’heure précédente, dix heures trente… – Tu n’avais pas besoin de faire ça ! lui reprocha-t-elle. Millie se tourna et alla s’installer de nouveau sur le fauteuil en soupirant, lasse et résignée à la fois. – Abi… – Écoute-la, s’il te plaît, lui répondit-elle. Léana hocha la tête avant de poser un regard perturbé vers les clients, figés hors du temps. – Ils ne souffrent pas, Léa, fit Millie pour la rassurer. Résignée, elle reprit sa place et attendit que Millie lui explique la situation actuelle qui s’avérait visiblement délicate. – Je sais que tu n’aimes pas que je fige le temps, mais c’est parfois nécessaire, commença Millie. – On ne peut pas se permettre qu’ils entendent, ma puce, ajouta Abi en cherchant son regard. La jeune fille en était consciente bien sûr, et elle approuva simplement d’un hochement de la tête. – Matt est au courant, Léana. – Quoi ? s’écria-t-elle vivement. Mais vous… – Il ne sait pas tout, du moins, il ne veut rien savoir. C’est ce qu’il a demandé… – Il a demandé à ne rien savoir ?! répéta-t-elle, outrée et confuse à la fois. – Il se contente de faire ce qu’on lui demande, car il est conscient que nous voulons aider les habitants de Danvers, continua Abi, soutenant Millie qui la remercia d’un faible sourire. – Que s’est-il passé ? demanda Léa d’une voix tremblante. Abi et Millie se figèrent un court instant, se voûtant sur elles-mêmes avant de hocher la tête lentement, prêtes à lui dévoiler les événements dramatiques qui s’étaient déroulés alors qu’elle était seule, s’écartant de toute réalité, si triste fut-elle... *** Émerveillée par les figurines féeriques en vitrine, Léana s´arrêta et les balaya rapidement du regard. – Raspen ? lut-elle en interrogeant son amie du regard. – Ouais, murmura-t-elle dans un soupir. C’est une des filles adoptives de Cabott qui tient cette boutique. Regarde, dit-elle en pointant son index vers des créatures de bois, disposées près d’un château de légende translucide, au côté de chiens ailés. C’est vraiment stupide… je me demande comment les gens peuvent croire à ce genre de choses. – On croit bien aux vampires, marmonna Léana.– Mm… c’est vrai, dit-elle en soupirant. Bon, tu veux entrer ? – Heu, je ne sais pas… répondit-elle, hésitante. Tara esquissa un léger sourire et l’entraîna par le bras vers une autre boutique. Celle-ci était plus sombre que la précédente, ayant pour décoration des livres anciens ouverts sur la photographie de Satan. Sur le côté, des bâtons d’encens se consumaient doucement tandis qu’à l’opposé se trouvaient des crânes et des ossements d’animaux. Léana grimaça avant de s’empresser de fuir cette vitrine diabolique. Amusée, Tara se mit à rire avant de la suivre. Quelques minutes plus tard, elles s’arrêtèrent devant une boutique au style « neutre ». Intriguée, Léana survola d’un regard scrutateur la vitrine et esquissa un léger sourire. – Hé, regarde ! Cette boutique possède une plaque légale, tu vois… – Mm… qu’est-ce que ça veut dire ? – Je pense qu’elle est reconnue par l’État d’après cette plaque. Léana plissa les yeux et lut les inscriptions dorées quand tout à coup, Tara la tira par le bras vers l’arrière. – Quoi ? – J’ai faim, viens, il y a un magasin d’alimentation là-bas, dit-elle en désignant une boutique de l’autre côté de la route. Léana grogna d’exaspération. – Toi et ton estomac ! – Oh ça va, je te signale que je n’ai pas eu le temps de prendre quelque chose…– Désolée de t’avoir obligée à rater ton goûter. Tara lui tira la langue, ce qui amusa la jeune fille qui éclata d’un rire franc. Ce fut à cet instant que quelque chose changea. L’air froid et glacial de l’hiver qui fouettait le visage de Léana se radoucit, réchauffant brutalement ses joues rougies par le froid. Elle tourna la tête, fouillant les alentours d’un regard intrigué, avant de le poser sur la boutique devant laquelle elle s’était trouvée quelques minutes plus tôt. Là, sa vue se brouilla en découvrant une forme familière derrière la vitrine, assombrie par le faible éclairage de l’intérieur. Elle cligna des paupières, maugréant contre ses hallucinations. Ce n’est pas possible… se dit-elle en appuyant son regard sur la forme indistincte. Mais celle-ci cessa de tournoyer, et se stabilisa jusqu’à ce que son visage fût identifiable. – Grand-mère… – Quoi ? Inquiète du mutisme de Léana, Tara s’avança vers elle. Rapidement, elle comprit que quelque chose clochait. L’état second dans lequel se trouvait son amie ne lui disait rien qui vaille. Alors, elle posa précautionneusement une main sur son épaule, espérant la tirer de la léthargie qui venait de l’englober. – Qui a-t-il, Léa ? la questionna-t-elle d’une voix douce. – Il faut… que j’entre dans cette boutique. – Mais Léa ! s’écria-t-elle alors qu’elle traversait déjà la rue sans se soucier de la circulation. Très vite, Tara la suivit et l’arrêta avant qu’elle ne franchisse la porte d’entrée de la boutique. – Mais qu’est-ce que tu fiches ?! – Nell, je l’ai vue, Tara, balbutia-t-elle en levant les yeux vers la pancarte où l’inscription révélait le nom de la boutique : Wicca’s shop…. – Tu… quoi ?! s’étouffa Tara, les yeux exorbités. Tu es sûre que tu vas bien ? Léana se tourna enfin vers elle et secoua la tête. – C’était grand-mère, je te le jure… – OK, OK, fit-elle pour calmer la jeune fille qui commençait à s’agiter. Hé, ça va aller, on va aller jeter un coup d’œil, OK ? Rassurée, Léana acquiesça et inspira profondément avant de faire un pas en avant. – Et puis, ça pourrait être drôle, s’amusa Tara dans le but de détendre son amie.. Mais, sans succès : Léana lui lança un regard sévère avant d’ouvrir la porte. Un petit cri de sorcière retentit, leur annonçant la bienvenue. Les deux amies jetèrent un regard surpris sur la poupée, enfourchant son balai poussiéreux, disposée au-dessus de la porte. Tara pouffa et grimaça aussitôt lorsque le coude de Léana s´enfonça dans son bras. – T’es folle. – Tais-toi, veux-tu ? Tara roula des yeux, mais obtempéra avant de s’avancer d’un pas lent vers l’une des nombreuses étagères qui supportait grand nombre d´objets, des plus farfelus aux plus loufoques. L’endroit baignait dans une douce atmosphère de bougies à la pomme, et d’essences aphrodisiaques. – Tu peux me dire en quoi ceci pourrait servir à la magie ? demanda Tara dans un murmure en lui montrant un sachet de préservatifs. Léana haussa les épaules avec nonchalance et se dirigea vers une bibliothèque d´où sortaient des livres anciens. Elle caressa du bout des doigts les couvertures des gros volumes et plissa les yeux sur l’un deux. – L’histoire de la sorcière Cabott, lut-elle en tirant le livre de sa rangée. Elle fouilla un instant l’endroit du regard et, soulagée d´être seule avec son amie dans la boutique, elle ouvrit le livre et commença sa lecture...
Extraits Juillet.12.2009
Cher journal, Je n’arrive pas à dormir malgré la fatigue pesante que je ressens. Il est plus de quatre heures et je ne pense qu’à une seule chose… retrouver Tara. Grand-mère m’a informée de son retour pour ce matin. J’ai tellement hâte de la revoir ! Malgré mon impatience de la revoir, je dois avouer que je crains un peu sa réaction lorsque l’on se retrouvera. Elle me demandera sans doute si je vais bien. Je lui répondrai évidemment… je vais bien. Néanmoins, je pourrai me confier à elle sur cet inconnu qui me poursuit. Hier encore, je l’ai vu, toujours au même endroit que la première fois. Il me regardait droit dans les yeux et patientait jusqu’à ce que je me détourne un seul instant, une brève seconde pour disparaître. Et cela me pesait fortement. J’étais furieuse de ressentir cette puissante frustration. Il m’impressionne tant. Sa beauté est d’une pureté irréelle, bien que je reste encore incapable de définir l’expression de son visage quant aux sentiments et émotions qu’il ressent. C’est comme s’il était de marbre, se contentant de garder le regard dans ma direction, comme un songe, tout comme cette ombre qui hante toujours mes nuits… Serait-ce possible qu’ils ne forment qu’une seule et unique personne ? J’ai eu l’impression du moins que le regard de l’inconnu était identique à celui de l’ombre… profond, et si déroutant à la fois. Léana poussa un énième soupir de lassitude et referma son journal avant de le faire disparaître entre son matelas et la tête de lit, le protégeant ainsi de tout regard extérieur. Elle éteignit ensuite la lumière et se pelotonna dans ses couvertures en fermant les paupières, priant silencieusement d’approcher son ombre de plus près afin de mieux l’identifier. Malheureusement, ce ne sera pas pour aujourd’hui, pensa-t-elle en cherchant d’une main impatiente le réveil qui venait de se mettre à sonner. – Mm pas déjà, ronchonna la jeune fille en ouvrant les yeux pour mettre fin à la sonnerie stridente. – Il est l’heure, petite sœur, chantonna la voix d’Abigaël près de son oreille. Léana poussa un cri de surprise et grogna un son de mécontentement. – On ne t’a jamais appris à frapper aux portes ? Abi grimaça une excuse comme à son habitude, lorsqu’elle constatait la colère de sa sœur. – Tu es vraiment énervante ! claqua-t-elle en secouant la tête avant de bondir hors du lit. – Mais tu me pardonnes, pas vrai ? La jeune fille fronça les sourcils et la fixa en se demandant qui était la plus âgée des deux, en la voyant arborer ainsi un sourire d’excuse comme une enfant venant de commettre une bêtise qu’il regrettait aussitôt. – Je te pardonnerai si tu quittes ma chambre le temps que j’aille me préparer ! – D’accord, pépia-t-elle avant de s’enfuir de la pièce au pas de danse. – Elle est impossible, soupira la jeune fille en n’omettant pas cette fois de fermer à clé la porte de sa salle de bain. *** Léana ouvrit les paupières et se mit à hurler de frayeur. Vivement, Liam se redressa et la fixa d’un regard de stupeur. – Léa... Le corps agité de spasmes, la jeune fille leva une main en direction de la forêt dense devant elle. Surpris, le vampire fronça les sourcils et tourna la tête vers l’endroit qu’elle désignait de la main. Il scruta d’un regard intense les environs et, surpris de ne rien voir qui puisse autant effrayer la jeune fille, Liam secoua la tête et reporta son attention vers elle. – Hé, qu’est-ce qui te prend ? lui demanda-t-il en l’attirant contre lui, espérant la rassurer et calmer ainsi les tremblements nerveux qui agitaient toujours les membres de son corps. Calme-toi, Léa, il n’y a personne ici… – Il y avait quelqu’un… j’en suis sûre, Liam ! De plus en plus étonné par les affirmations de Léana, il se tourna à nouveau vers l’orée sans relâcher un instant la jeune fille qui se cramponnait à lui. – N’aie pas peur, lui dit-il d’une voix rassurante malgré l’inquiétude qu’il éprouvait. – Partons d’ici, s’il te plaît. Liam ancra son regard au sien et hocha silencieusement la tête. Il l’aida à se relever du sol et la souleva dans ses bras avant de se mettre à courir à vitesse vampirique. Serrant ses bras autour de son cou, le visage enfoui contre son torse, elle garda les yeux fermés, comprenant que quelque chose l’avait alerté lui aussi. Quelques minutes plus tard, il déposa la jeune fille sur le siège passager de la voiture et fit tourner le moteur. Le souffle court, Léana fixa le visage du vampire et était à présent persuadée qu’il avait senti lui aussi la présence de quelqu’un. – S’il te plaît, Liam… dis quelque chose. Pour toute réponse, il serra plus fermement les mains autour du volant et accéléra. – Liam ! s’écria-t-elle, apeurée par son silence. – Tout va s’arranger, tu n’as pas à avoir peur, lança-t-il sans détourner les yeux de la route. – Tu plaisantes ? Qu’est-ce que c’était ? – Je ne sais pas… qu’as-tu vu au juste ? – Une… ombre… une ombre noire. – Comme dans tes cauchemars ? – Non ! Beaucoup plus effrayante, balbutia-t-elle en prenant son visage entre ses mains. Il portait une sorte de long manteau noir avec une capuche, bon sang, c’était quoi ?! Le vampire lui lança un regard discret et crispa de nouveau la mâchoire. Il était évident pour lui qu’il ne s’agissait pas d’un humain, il aurait senti sa présence à des kilomètres, même si celui-ci était un vampire, pensa-t-il en appuyant un peu plus son pied sur la pédale d’accélération. – Je t’en prie, Liam, qu’est-ce que c’était ? demanda la jeune fille d’une voix mal assurée en cherchant son regard. Le vampire secoua la tête, ne sachant quoi lui répondre. Frustrée, elle ravala ses larmes et se contenta de garder le silence jusqu’à ce que Liam arrête la voiture devant Ravel. – Il faut que je parle à Silas, lui dit-il en l’aidant à descendre de la voiture. C’est à l’instant même où Liam et Léana pénétrèrent dans l’allée de la maison que la porte s’ouvrit. – Rentrez vite ! leur ordonna Silas d’une voix autoritaire. Là, un orage violent éclata au-dehors, saisissant sur place les vampires ainsi que la jeune fille. – Bon sang… Nell doit être furieuse, fit Liz en enveloppant les épaules de l’humaine de ses bras. – Que… que se passe-t-il ? bredouilla la jeune fille en fixant à tour de rôle les vampires dans la pièce. Silas baissa les yeux tandis qu’Éric et Dana s’installèrent sur le canapé, l’air désolé. – Il faut qu’on discute de ce qu’il vient de se passer, avoua Silas en fixant son fils. |
Angie☛ Bienvenue sur le blog où tu trouveras tous mes romans ainsi que les dernières actus. CatégoriesACTUALITÉS
ANGELS FIRE APRES COUPS BACKGROUND BROKEN HEART CŒUR CRIMINEL DARK BROTHERS DARK SOUL DIRTY LOFT FAITH HOPE LAWYERS & ASSOCIATES LOGANE LOU NEVER CRY RUSS.H TU ES MOI ! UNE DERNIÈRE DANSE SITES :Archives
Avril 2020
|