Mon avis sur Sarangins - Tome 5 - ZAR

Résumé :
Pour Qivia et Paméla, Zar a assoupli les règles du Cerdhe, il a permis à Karen d'accéder à leur bâtiment, et l'a même autorisée à un bref passage dans leur complexe pour assister au mariage de sa sœur.
Il sait qu'elle n'est pas son Chèile, mais c'est plus fort que lui, il se sent irrémédiablement attiré par cette femme, et c'est pour lui plaire qu'il a commis la plus impardonnable des erreurs : il l'a laissée sans protection, ce dont s'empressent de profiter leurs adversaires.
Une fois de plus, il va bousculer leurs règles, établies lors de leur arrivée sur Terre. Uniquement animé par ses émotions, il va la sauver d'une mort imminente, faisant appel à tous les moyens Sarangins à sa disposition, au risque de précipiter sa mort.
Mais a-t-il raison de s'obstiner ? Et s'il parvient à la sauver, quel sera leur avenir ?
Celui de Karen serait tout tracé, elle resterait à jamais leur prisonnière, elle en apprendrait trop sur eux durant sa convalescence pour être autorisée à sortir un jour de leur monde.
Dans ces circonstances, Zar a-t-il encore une chance de pouvoir l'aimer comme il le souhaite si ardemment ?

Mon avis :

Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Sharon Kena ainsi que Emma Sorel qui m’ont permis de lire ce cinquième volet (tant attendu) dans le cadre de l’événement Pick & Read.

Quand j’ai commencé cette série (il y a moins de deux mois, j’ai avalé les 4 tomes d’un coup) j’ai été complètement captivée par la plume de l’auteure Emmanuelle Amadis. L’écriture est simple, fluide et juste. Ce que je veux dire par là, c’est qu’elle ne fait pas de chichi qui a tendance à alourdir le texte, elle ne fait pas non plus dans la demi-mesure. Non… Emmanuelle va droit au but dans son imagination.

L’histoire qu’elle a créée avec toute simplicité et ambigüité mêlée m’a prise aux tripes. Chaque fois que je fermais un de ces tomes, je restais béate d’admiration pour le monde qu’elle a si bien créé, développé avec perfection.

La série Sarangins est une vraie perle, un petit bijou qu’on aimerait lire plus, encore plus. La série est si addictive que je ne pense pas avoir ressenti aussi d’engouement à chacune de ses sorties.

Dans ce tome, on retrouve Zar, le chef du Cerdhe qui, dans les volets précédents, m’intriguait plus que les autres. Ne vous méprenez pas ! J’adore les autres Sarangins et tout ce qui s’y rapporte. Selog, Hellus, Anhem et Qivia étaient tous mes préférés et c’est bien là le seul point négatif que j’en tire avec cette saga : je reste incapable de dire lequel j’ai mieux apprécié que les autres.

Évidemment, je ne vais pas vous faire mon avis sur chaque personnage (mes chroniques ICI ) car ici, il s’agit de Zar, ainsi que Karen, la sœur du Chèile de Qivia.

Dans le tome précédent, nous avions quitté Zar au moment où il découvre celle qu’il aime, dans une posture très délicate. La pauvre… La terreur, la peur s’est infiltrée en moi en découvrant ce que Karen venait de vivre par ces hommes qui s’étaient introduits dans son ranch, des monstres…

Des ordures qui la torturent sans mal, la violent, la laissant ensuite se vider de son sang sur la table de la cuisine. Quand Zar la ramène dans son Cerdhe pour tenter de la sauver, il reste animé au fond de lui par la peur qu’elle ne s’en sorte pas, la vengeance.

Miles, le médecin des Sarangins arrive toutefois à la soigner, grâce au Wakt. Karen n’est plus la même après cela. Pendant toute ma lecture, je me suis demandé à plusieurs reprises s’il en était fini d’elle, de la personnalité bien montée qu’elle avait, car après cette horrible agression, Karen n’est plus la même personne.

Elle perd la tête, sombre dans la folie, se raccrochant à Zar tandis que celui-ci ne rêve que de se venger pour ce qu’ils lui ont fait subir, et il s’y emploie avec une efficacité déconcertante.

Je n’ai pas vraiment envie de spoiler, cela gâcherait votre plaisir, donc, je voudrais juste que vous sachiez que ce tome est une perfection de plus !

Les Sarangins sont une perfection^^ et Zar, en particulier, m’a énormément touché dans ce volet, ainsi que son histoire avec Losy… tout comme Karen, forte et fragile à la fois devant l’amour et les attentions du chef du Cerdhe qui, pour le moment, est mon préféré… mais cela devrait changer à nouveau dès la sortie du sixième tome, qui, bien évidemment, j’attends avec grande impatience, vous l’aurez compris !

                    Ce tome est un coup de cœur, tout comme les autre (même plus étonnée lol)