Angie L.Deryckère
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Angie L.Deryckère

★CONCOURS DU BLOG★

31/5/2017

6 Commentaires

 
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En partenariat avec les éditions Sharon Kena, tentez de gagner au grand concours du blog de l'auteur Angie l.Deryckere.
Il y aura plus d'un gagnant :
1er(e) : 1 exemplaire papier dédicacé par l'auteur de Never Cry 1 et des marques pages / goodies.
Le ou la seconde gagnant(e) du concours remportera un ebook au choix* et des marques pages / goodies.
le ou la troisième gagnant(e) remportera un ebook au choix*.
le ou la quatrième et cinquième gagnant(e) remportera des goodies et marques pages.
*Ebook au choix : Background 1.2 et 3 - Never Cry 1 - Russ.h 1 et 2 - Dirty Loft 1
​

Conditions obligatoire de participation :
► Aimer la page Facebook de l'auteur : 
►Aimer la page de Sharon Kena Editions
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► Remplir le formulaire ci-dessous

Si vous le souhaitez, aimer la publication et invitez des amis.

LE CONCOURS EST OUVERT DU MERCREDI 31 MAI AU LUNDI 12 JUIN 2017
Le concours est ouvert à la France métropolitaine.
Nous ne sommes en rien responsable de la perte ou de la détérioration des colis envoyés.

    FORMULAIRE DE PARTICIPATION

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6 Commentaires

background 3 #extrait

3/5/2017

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Photo
J’ai à peine raccroché le combiné que la porte s’ouvre sur John, merveilleusement élégant dans son costume noir. Mes yeux s’attardent sur la cravate dont il a desserré le nœud. Le col de sa chemise est ouvert et je ne peux pas m’empêcher de le trouver plus sexy que jamais.
-  Salut… murmure-t-il d’une voix rauque. 
Je  déglutis,  observant  chacun  de  ses  gestes  tandis  qu’il tourne le verrou de la porte avant de se mettre face à moi. Je me lève du fauteuil et esquisse un léger sourire ; il approche. 
Chaque  pas  qu’il  fait  dans  ma  direction  accélère  les précipitations de mon cœur.Celui-ci semble vouloir exploser dans  ma  poitrine  quand  John  brise  les  derniers  mètres  qui nous séparaient.
-  Tu m’as manqué, souffle-t-il, une intensité inouïe dans le fond de ses yeux. 
Je garde le silence, incapable de dire quoi que ce soit. Le charme  qu’il  dégage  me  fait  me  sentir  comme  une adolescente qui fait face au garçon de ses fantasmes pour la première fois.
Je  sens  mes  joues  brûler  et  me  rends  compte  que  c’est parce qu’il vient d’envelopper mon visage entre ses mains. Il me sourit amoureusement et je fonds littéralement. 
-  Toi aussi, John… 
J’ai  à  peine  le  temps  de  refermer  les  lèvres  qu’il  les capture dans un gémissement de plaisir ou de soulagement. Je ne saurais le dire. 
De toute façon, je ne pense plus. Seulesses lèvres sur les miennes  comptent.  Je  réponds  à  son  doux  baiser  et  lorsque nos langues s’enroulent l’une à l’autre, tout se déchaîne entre nous. 
Notre  baiser  devient  sauvage,  impatient.  Ses  mains  n’en deviennent que plus actives. Elles glissent dans mon dos, sur mes  hanches,  mes  fesses.  Mon  corps  s’arc-boute  contre  le sien, épousant  ses  muscles  saillants  qui  tressautent  à  mon contact.  Nous  nous  serrons  l’un  contre  l’autre,  nous embrassant encore plus ardemment. 
L’attente d’une explication de sa part, sur le fait qu’il n’a pas eu le temps pour moi, s’évapore de mon esprit. Je savoure uniquement ce moment, cet instant où nous sommes tous les deux là, à enfin nous embrasser. 
Très  vite,  l’envie  de  nous  abandonner  l’un  à  l’autre devient  de  plus  en  plus  évidente.  Il  quitte  ma  bouche,  mais sans ôter ses lèvres de mon visage, il embrasse mon menton, 
descendant  dans  mon  cou,  me  rendant  irrésistiblement impatiente de le sentir en moi. 
Je n’en peux plus… 
Ses lèvres sur ma peau brûlante… 
Sa  langue  humide  qui  trace  le  contour  de  ma  mâchoire avant de descendre dans mon décolleté a raison de moi. 
-  Oh, John… 
Je  sens  un  grand  vide  monter  en  moi  lorsque  ses  lèvres quittent  ma  peau,  mais  il  ne  dure  que  quelques  secondes. 
John m’enveloppe dans ses bras et niche son visage dans mon cou, me murmurant combien je lui ai manqué. 
-  Toi  aussi,  répété-je,  glissant  mes  doigts  dans  ses cheveux bruns. Nous n’avons pas eu le temps de discuter tous les deux. 
-  Je  sais,  grogne-t-il  en  se  reculant  légèrement  pour  me regarder  dans  les  yeux.  J’ai  eu  beaucoup  de  travail,  ces derniers jours, je suis désolé. 
-  Non,  ça  va,  ne  le  sois  pas,  réponds-je  en  lui  souriant. J’ai  appris  que  ton  fils  était  rentré…  j’espère  que  tout  se passe bien avec lui. 
John se crispe et je devine aussitôt que ce n’est pas le cas. Je prends son visage entre mes mains et plonge le regard dans le sien. Il est contrarié et j’éprouve un pincement au cœur de le voir si tendu. 
-  Oui, il est rentré et refuse que nous  discutions tous les deux. Il refuse également de reprendre les cours demain, mais il le faut… 
-  Je suis désolée que ça ne se passe pas comme tu le veux   Ne le sois pas, Kate… Tout est de la faute de Becky, et elle s’en mordra les doigts. Il la déteste à cette minute. 
Je  plisse  les  yeux,  constatant  que  la  situation  ne  lui convientpas autant qu’il le prétend, au sujet de son épouse. 
-  Je  suis  sûre  qu’il  se  rendra  compte  que  vivre  ici  a  ses avantages. 
-  Oui,  j’espère  que  tu  dis  vrai,  murmure-t-il en embrassant mon front avant d’y opposer le sien. 
Nous  nous  sourions  amoureusement  et,  troublée  par  le regard intense qu’il ancre au mien, je me mords la lèvre avant de reculer mon visage. 
-  Tu as demandé une consultation ? 
Il  rit.  J’aime  ce  son,  c’est  une  douce  symphonie  à  mes oreilles.
-  Oui,  avec  un  médecin  très  spécial,  répond-il  en  posant les mains sur mes hanches pour m’attirer au plus près de lui. 
Je ne peux pas effacer le sourire de satisfaction qui plane sur mes lèvres. Je sens son érection sur mon ventre et le désir flamboyant  présent  dans  ses  yeux  gris  annihile  toute  la frustration que j’ai ressentie cette dernière semaine. 
Très vite, nos lèvres se retrouvent dans des cris de plaisir qui m’échappent. 
-  Ne  parlons  plus  de  personne,  ma  douce,  Kathleen… murmure-t-il avant d’approfondir son baiser. 
Ce dont je suis entièrement d’accord avec lui. Je n’ai pas besoin  d’en  savoir  plus,  tout  ce  que  je  veux,  c’est  qu’il  se sente  bien.  Et  les  baisers  que  nous  échangeons  ne  semblent pas  le  mettre  mal  à  l’aise,  au  contraire.  John  accélère  ses mouvements,  synchronisant  son impatience  à  la  mienne.  Il me  soulève  alors  que  je  taquine  avec  audace  sa  langue 
exigeante et salvatrice. 
Je pousse un cri de surprise lorsque mes pieds ne touchent plus le sol et qu’il se dirige vers la salle de repos. Je ne cesse de  l’embrasser,  je  réponds  à  ses  délicieux  baisers  pertinents qui réchauffent chaque parcelle de mon corps. 
Les yeux clos, je décide de prendre les commandes de ce baiser  qui  devient  de  plus  en  plus  affolant  pour  nos  sens aiguisés par l’impatience et l’excitation mêlées. John  approche  du  lit  et  m’y  allonge  avec  une  infinie douceur.Il est tendre et attentionné, c’est ce que j’apprécie le plus  chez  cet  homme.  Cependant,  quand  j’ouvre  les paupières, je constate qu’il n’a pas l’intention de rester doux ni  délicat…  quelque  chose  de  sauvage  est  présent  dans  ses pupilles  grises  qui  me  transpercent  impunément  sans  que  je puisse y échapper. 
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background 2 #extrait

3/5/2017

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Photo
Enfin seul depuis à peine quelques secondes, je pousse un long  soupir  de  lassitude.  J’ai  le  cerveau  en  vrac  et  me  sens impuissant depuis quelque temps face à mon épouse. Depuis vendredi où elle m’a expliqué qu’elle  s’attendait  à ce que je lui offre une deuxième chance, après avoir mis fin à sa  liaison  avec  Tony,  Becky  ne  cesse  de  traîner  dans  mes jambes pour connaître ma décision. 
Or,  je  ne  l’ai  pas  encore  prise,  même  si  je  sais pertinemment  que  c’est  la  meilleure  solution  pour  tout  le monde.  De  toute  façon,  je  suis  coincé  ici  avec  elle  pendant 
mon mandat ! Un président ne divorce pas alors qu’il est le commandant  en  chef  de  toutes  les  armées,  de  la  puissance mondiale. 
C’est inconcevable. Ce serait mal perçu par le peuple tout entier  et,  d’après  les  sondages,  les  Américains  apprécient fortement  Becky,  du  moins  l’image  qu’elle  donne  d’elle  en public. 
Cependant, il y a Kathleen. Je ne peux pas m’empêcher de penser à elle à chaque minute qui s’écoule. Je n’arrive pas à la  sortir  de  ma  tête,  de  mon  cœur  qu’elle  a  chamboulé  en quelques secondes comme si elle avait pu toucher mon âme. Alors, Becky peut attendre. 
À cet instant, Kate doit avoir été informée de la situation. Je  crains  toutefois  qu’elle  ne  réagisse  pas  comme  je  le souhaiterais,  mais  je  ne  préfère  pas  m’étendre  sur  la possibilité  qu’elle  refuse  ce  poste.  Si  jamais  c’est  le  cas,  je sais ce qu’il me restera à faire. 
D’ailleurs,  je  n’arrive  pas  à  rester  ici  plus  longtemps  à attendre l’appel du Général Gordon. Je me lève d’un bond du fauteuil  de  cuir  noir  et  m’avance  vers  la  porte  que  j’ouvre d’un  mouvement  brusque.  Il  est  temps  que  je  me  renseigne sur la manière de déjouer le système de sécurité. 
Comme toujours, mes agents se trouvent dans le couloir à observer  tout  ce  qui  s’y  passe.  Je  leur  demande  de  me rejoindre dans le bureau ovale. 
-  Bien, Monsieur le Président, acquiesce Will en invitant, d’un signe de tête, ses deux compères à le suivre. 
J’attends qu’ils aient pénétré dans mon bureau et je pose mon regard vers ma secrétaire. 
Annie  Cover  est  une  femme  exceptionnellement  gentille. Elle  est  âgée  d’une  cinquantaine  d’années  et  travaillait  déjà pour  mon  prédécesseur.  Je  n’ai  vu  aucun  intérêt  à  la remplacer, son sourire la rend joviale et me procure un peu de soleil entre ces murs où tout le monde semble si sombre, aux aguets d’une imminente catastrophe.
-  Annie, murmuré-je. 
Elle lève la tête de l’écran de son ordinateur et m’offre un large sourire lumineux. Je ne peux que le lui rendre. 
-  Je  vais  m’entretenir  avec  mes  agents,  si  jamais  ma femme revient ici pour me voir… 
-  Je  lui  dirai  que  vous  êtes  très  occupé,  Monsieur  le Président.
Soulagé,  je  la  remercie  chaleureusement  et  referme  la porte de mon bureau avant de me tourner vers mes hommes.
-  Messieurs !  Laissez-moi  vous  offrir  un  verre,  voulez-vous ! 
Will  plisse  le  regard  et  observe  Tom  et  Harry  qui esquissent un léger sourire en coin. 
-  Monsieur  le  Président,  c’est  très  aimable  à  vous,  mais nous devons refuser votre offre. 
Surpris,  je  hausse  un  sourcil  tandis  que  je  repose  la bouteille de scotch sur le mini bar. 
-  Je vois… c’est pour la sécurité,  ronchonné-je  avant de prendre une profonde inspiration. 
Je ne sais pas comment m’y prendre avec eux, mais je dois connaître  les  procédures  à  suivre  afin  de  retrouver  un  peu d’intimité. 
-  Bon,  écoutez…  j’aimerais  discuter  de  certaines  choses avec vous. Installez-vous dans ce canapé, s’il vous plaît. 
Du  coin  de  l’œil,  je  constate  qu’ils  sont  surpris,  mais  ils finissent par ne plus hésiter et obtempèrent. Assis face à eux, je les observe attentivement et passe une 
main nerveuse sur mon visage avant de poser les coudes sur mes cuisses. 
-  Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous êtes mes agents  et  vous  êtes  chargés  de  veiller  sur  ma  sécurité,  tout cela,  je  le  sais,  j’en  ai  parfaitement  conscience,  mais… écoutez,  nous  savons  tous  que  mes  prédécesseurs  ont  pu parfois, avec leur aide, s’échapper de toute cette… 
-  Monsieur le Président… 
-  Attendez,  Will,  l’interrompis-je  aussitôt.  Je  veux  juste vous poser une simple question. 
-  Très bien, Monsieur le Président, nous vous écoutons. 
Satisfait,  j’esquisse  un  léger  sourire  et  me  lance  sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences. 
-  J’aimerais connaître la marche à suivre si je décidais à un moment ou à un autre, de rendre visite à une personne. 
-  Une personne de votre famille, monsieur ? me demande Harry en me fixant de manière suspicieuse.
Je secoue la tête. 
-  Non, mais je tiens à elle et je ne veux pas que quelqu’un d’autre à part vous le sache.
-  C’est  impossible,  Monsieur  le  Président,  répond  Will d’un ton tranchant. 
Je  le  considère  d’un  regard  froid.  De  suite,  il  semble  se détendre et argumente d’un ton plus léger. 
-  Pour chacun de vos déplacements, que ce soit personnel ou  professionnel,  un  nombre  incalculable  de  personnes doivent être informées de vos sorties. 
-  C’est-à-dire ? demandé-je, les nerfs à vif. 
Mes agents se jettent un regard  complice avant qu’Harry prenne la parole. 
-  C’est-à-dire  que  nous  devons  prévenir  notre  supérieur direct des services secrets qui en informera le directeur ainsi que l’attaché de presse  de la Maison-Blanche qui informera les  correspondants.  Pour  votre  trajet,  deux  voitures  sont affrétées  avec  six gardes  du  corps  supplémentaires,  des tireurs  d’élite  sont  également  déployés  ainsi  qu’une ambulance  qui  doit  vous  suivre  en  cas  de  danger, avec  une armée de médecins…
- Vous plaisantez ? m’insurgé-je. 
-  Non, Monsieur le Président.
-  Évidemment,  nous  devrons  également  être  présents, continue Tom. 
Je  secoue  la  tête  et  passe  mes  paumes  sur  mon  visage défait  par  le  flot  d’informations  irréelles  qui  viennent  de franchir leurs lèvres. 
-  Je suis l’homme le plus puissant de la planète et je n’ai pas le droit de sortir ? demandé-je, frustré au plus haut point. Vous pouvez comprendre mon irritation ! 
- Oui, Monsieur, nous comprenons, répond Will. 
-  Bien !  m’exclamé-je  avant  d’enfouir  mon  visage  entre les mains. 
Il  me  faut  un  peu  de  temps  pour  digérer  tout  cela.  En réfléchissant, je les observe à tour de rôle tandis qu’ils restent silencieux.  Ils  semblent  attendre  une  insistance  de  ma  part, mais je n’en fais rien pour le moment. Je me contente de les regarder et remarque alors le petit air moqueur d’Harry. Cet agent  travaille  depuis  des  années  à  la  Maison-Blanche  et assurait  également  la  sécurité  de  certains  de  mes prédécesseurs.  Il  doit  connaître  les  ficelles  pour  éviter d’informer tout ce monde pour que je sorte de ce palace ni vu ni connu. 
J’en suis convaincu. 
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BACKGROUND - 1 #extrait

3/5/2017

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Des  lumières  étranges  au  loin  me  font  sortir  de  mes pensées.  Plissant  le  regard,  je  me  concentre  sur  ce  que j’aperçois dans la nuit noire. Des flashs clignotent à même le sol, accentuant l’angoisse qui ne cesse de monter en moi. Le notaire  Johnson  m’avait  conseillé  d’être  prudente  sur  cette longue et interminable route, mais jusqu’à ce jour, je n’avais jamais rien remarqué d’inhabituel…
Instantanément,  je  vérifie  si  mes  portières  sont  bien verrouillées  et  appuie  sur  la  pédale  de  l’accélérateur.  Je  ne suis plus qu’à quelques mètres de chez moi et il me tarde de passer  ces  lumières  qui,  en  réalité,  sont  les  phares  d’une voiture. 
-  Merde…  grogné-je,  constatant  à  l’approche  de  l’épave qu’un accident vient d’avoir lieu. 
J’hésite un instant à poursuivre mon chemin, mais je n’en fais  rien.  Peut-être  est-ce  dû  à  mon  métier,  un  médecin  ne peut décemment pas fermer les yeux devant un accident de la circulation, même si je suis seule dans la nuit. 
Furieuse de telles réflexions stupides et puériles, j’appuie d’un coup sec sur le frein. La voiture s’arrête brusquement à quelques  mètres  seulement  d’un  véhicule  plongé  dans  le fossé. 
Très vite, je prends conscience de ce qui se passe : l’avant de  la  voiture  est  englouti  dans  le  fossé,  la  portière,  côté conducteur,est ouverte et les warnings fonctionnent. 
Sans  attendre,  je  déverrouille  mes  portières  et  descends rapidement  de  mon  4x4.  Je  sors  mon  téléphone  portable  et compose de mes doigts tremblants le 911. 
-  Fait chier ! m’exclamé-je en réalisant que je n’ai pas de réseau. 
Agacée, je range le portable dans ma poche et avance d’un pas hésitant vers l’épave. 
-  Il  y  a  quelqu’un ?  m’écrié-je,  restant  sur  mes  gardes,mais  continuant  d’avancer  lentement  vers  le  véhicule méconnaissable. 
N’ayant pas la vision d’un chat, je plonge la main dans la poche  de  ma  blouse  et  en  sors  la  lampe  avec  laquelle j’ausculte les patients. Projetant sa lumière devant moi, je fais des pas plus rapides et me rends compte, une fois près de la portière ouverte, que personne ne se trouve à l’intérieur. 
Je  pousse  un  petit  cri  de  soulagement,  et  me  dis  que j’appellerai  les  secours  une  fois  rentrée  à  la  maison,  je  fais demi-tour quand j’entends un gémissement derrière moi. 
Apeurée, je me fige et tends l’oreille, vérifiant que je n’ai pas  rêvé  cet  appel  au  secours  silencieux.  Malheureusement, j’entends  alors  plus  clairement  le  blessé  qui  se  trouve  je  ne 
sais où, m’implorant de lui venir en aide. 
Une poussée d’adrénaline monte en moi. Je me dirige en courant vers ma voiture et ouvre le coffre. J’attrape mon sac avec le matériel médical et cours jusqu’à l’épave. 
-  Où êtes-vous ? crié-je en baladant ma lampe ici et là. 
Je  perçois  toujours  des  gémissements  de  douleur  et  des marmonnements insignifiants. Je m’approche encore un peu plus dufossé que j’éclaire et je vois  enfin un corps allongé sur le ventre. 
-  Merde, soufflé-je en m’empressant de descendre dans la boue  avec  précaution.  Vous  m’entendez ?  demandé-je lorsque je suis arrivée au côté de l’homme presque inerte. 
-  Oui… 
-  Ne bougez pas, s’il vous plaît, lui ordonné-je  avant de prendre conscience de l’urgence de la situation. 
Je glisse une main vers le crâne de la victime et me penche vers lui. 
-  Vous êtes blessé à la tête. Pouvez-vous me dire où vous avez mal ? 
-  J’ai… poitrine… mes côtes, je pense… et ma jambe… 
Je  grimace.  Une  mare  de  sang  git  près  de  sa  tête.  J’ôte rapidement ma veste et la cale sous le visage de la victime. Je ne vois pas très bien,alors je me relève et lui annonce que je vais  tourner  ma  voiture  pour  nous  éclairer.  Il  remue  de douleur sans doute, mais je le stoppe en posant les mains sur son dos. 
-  Ne bougez pas, il faut d’abord savoir si vous n’êtes pas blessé ailleurs. Comment vous appelez-vous ? 
Il ne répond pas, se contentant de grogner. 
-  Je reviens très vite, lui dis-je alors avant de m’éloigner à petites foulées. 
Quelques minutes plus tard, après avoir avancé la voiture vers le blessé, j’allume les pleins phares et le rejoins. 
-  Voilà, c’est mieux. Ne vous inquiétez pas, ça va aller, je suis médecin et je vais vous aider à sortir de là. 
Il  se  contente  de  bouger  la  tête  tandis  que  je  sors  mon stéthoscope  du  sac.  Je  me  mets  en  devoir  de  l’ausculter consciencieusement.  Peu  après,  je  l’informe  que  son  état semble s’être stabilisé, que son pouls est bon, quoiqu’un peu rapide, mais vu la situation dans laquelle il se trouve, tout est normal. Je lui demande de remuer les orteils, l’interroge sur d’éventuels  fourmillements  et  sur  sa  capacité  à  bouger  les jambes. Il m’informe que tout va bien de ce côté-là. 
-  Je  pense  que  je  peux  vous  mettre  sur  le  dos,  dis-je  à voix  basse,  espérant  que  je  ne  vais  pas  commettre d’imprudence. 
-  Aidez-moi… 
-  Je suis là, le rassuré-je, plaçant son bras le long de son flanc. À trois, vous allez vous tourner vers moi, d’accord ? Si c’est douloureux, dites-le-moi. 
-  D’accord… 
-  OK.  murmuré-je  avant  de  soupirer  un  grand  coup,  me préparant  mentalement  à  entendre  hurler,  de  douleur,  la victime pendant la manipulation. 
-  Je suis prêt, allez-y, me dit-il d’une voix douce. 
Bien qu’il ne puisse me voir, je réponds d’un hochement de tête et me mets à compter. 
-  Un… deux… trois !
.......
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Never Cry 2 #extrait

3/5/2017

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Photo
Il était tard. Caleb ne s’était pas rendu compte des longues heures passées à traîner de bar en bar. Il ne cessait de repenser au baiser qu’il avait volé à Anna et s’en mordait les doigts. Elle l’avait rejeté, lui hurlant à pleins poumons de partir sur-le-champ. C’était évidemment ce qu’il avait fait.
Sans insister, il l’avait regardée une dernière fois avant de sortir de l’hôpital. Il avait considéré les chaudes larmes qui roulaient sans retenue le long de ses joues, mais ce qui l’avait le plus frappé, c’était cette profonde colère installée dans le fond de ses yeux, assombrissant diaboliquement ses pupilles si claires et brillantes de vie.
Caleb ferma les paupières tout en avalant la dernière lampée d’alcool qui lui maintenait jusqu’ici la tête hors de l’eau. Le jeune homme avait parfaitement conscience de la difficulté à surmonter la méfiance d’Anna, mais il ne pouvait plus attendre. Il était assez resté en retrait, et ce, depuis de longues années.
Cependant, il savait aussi qu’il ne pourrait la forcer davantage à l’aimer à nouveau. Anna semblait si froide, si lointaine à présent. Il ne pouvait pas tout bonnement la coincer contre un mur et lui demander de l’aimer comme autrefois, si ce n’était plus. Non, il ne pouvait pas. En l’embrassant, il avait pris conscience que son geste était précipité, qu’elle n’était pas prête à faire un pas en avant ni même à songer à cette possibilité, mais il en avait tellement eu envie.
Un petit cri de frustration s’arracha de sa gorge. Il regarda autour de lui et se rendit compte qu’il n’était plus que le seul client en train de se bourrer la gueule dans ce bar infâme des bas quartiers de Seattle. Il hésita un instant à demander au propriétaire des lieux de lui servir un dernier scotch, mais il n’en fit rien, remarquant l’impatience de ce dernier à ce qu’il quitte l’établissement pour le fermer. Poussant un long soupir de lassitude, Caleb se leva du tabouret. Il dut s’appuyer un instant sur le comptoir pour retrouver un semblant d’équilibre. Lorsqu’il fut certain d’être stabilisé, il jeta une liasse de billets devant l’homme qui fronçait les sourcils.
- Vous en tenez une bonne, m’sieur ! Je vous appelle un taxi.
- Non… refusa Caleb en passant une main sur son visage. Ça va aller, je vais marcher.
L’homme leva un sourcil et esquissa un sourire moqueur à la vue de la démarche bancale et hésitante de son client.
- Vous n’avez pas loin à aller, j’espère ? Parce que je ne vous donne pas cinq minutes avant que vous vous cassiez la gueule.
Caleb s’arrêta et se tourna vers le patron du bar. Il avait bien remarqué qu’il se fichait de lui, mais il s’en moquait éperdument. Il pouvait bien penser ce qu’il voulait !
- Vous… n’inquiétez… pas. Bonne nuit, le salua-t-il en levant péniblement une main.
L’homme secoua la tête et observa Caleb qui avançait en titubant vers la sortie. Il le suivit et le salua à nouveau avant de fermer la porte de son établissement. À l’extérieur, Caleb inspira profondément l’air vif du mois de novembre. Heureusement, il ne pleuvait pas, mais les températures étaient déjà bien négatives.
Un long frisson le parcourut entièrement et il enfonça les mains dans le fond de ses poches tout en avançant péniblement vers son véhicule, garé à quelques mètres de l’endroit où il avait passé plus de temps que prévu. 
D’ailleurs, il n’avait pas décidé de traîner dans chaque bar du coin à boire plus que de raison, mais il se sentait si perdu au milieu des contradictions qu’Anna lui envoyait qu’il ne savait plus tirer au clair les pensées qui le hantaient.
Lorsqu’elle l’avait rejeté si violemment, il avait hésité à retourner voir son fils dans sa chambre, mais comme il savait qu’Anna avait besoin de se retrouver seule avec lui, il avait pris la voiture et avait roulé pendant quelques minutes avant de noyer son désarroi dans l’alcool.
C’était stupide et complètement puéril, il en avait conscience à cette minute où la nausée envahissait sa gorge. Il proféra plusieurs jurons avant de décider d’appeler son garde du corps et chauffeur à l’occasion. Il serait irresponsable de prendre le volant dans cet état. Il peinait déjà à ouvrir sa portière ! Il s’installa sur le siège tout en grelottant et écrivit un texto à l’adresse de James. Il lui indiqua uniquement l’adresse où il devait venir le chercher et envoya le message.
- Qu’est-ce que tu me fais faire, Anna ? marmonna-t-il en se tenant le crâne à deux mains.
​Il soupira longuement et laissa tomber son front contre le volant. Il ferma les paupières, cherchant à mettre ses idées au clair sans toutefois y parvenir. Très vite, la quantité impressionnante d’alcool ingurgitée eut raison de lui.
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RUSS.H 2 #EXTRAIT

3/5/2017

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Il  nous  fallut  attendre  une  bonne  vingtaine  de  minutes pour  arriver  enfin  à  mon  ancienne  demeure.  Les  portails, gardés par deux hommes armés, s’ouvrirent à l’approche de la  limousine.  Aussitôt,  des  souvenirs  me  frappèrent  par flashs.  Je  me  rappelai,  à  cet  instant,  l’imposante  et interminable allée, au bout de laquelle se dressait la villa de mon enfance. 
Mon  cœur  se  gonfla  d’un  sentiment  perceptible,  un sentiment de nostalgie et d’angoisse mêlées. Puis mon regard se  posa  sur  un  homme  immobile,  debout  sur  le  perron.  Je devinai  aisément  qu’il  s’agissait  de  Bratzowick.  Il  affichait un grand sourire. 
La limousine s’arrêta à quelques mètres de lui. Je cherchai le  regard  d’oncle  Clide.  J’avais  besoin  de  me  raccrocher  à quelque chose. 
-  C’est lui, m’informa-t-il, confirmant mon intuition. 
Mon estomac se noua. Ma bouche se remplit de salive et j’eus un haut-le-cœur. Je levai la main et toussai tandis que je luttais pour ne pas perdre pied. 
-  Tout  va  bien  se  passer,  dit  soudainement  Ivan,  à  mon côté. 
Il  parlait  avec  un  accent  russe  prononcé  dans  un  anglais légèrement approximatif. Je  lui  lançai  un  regard  affolé  que  je  tentai  difficilement d’adoucir en me demandant s’il voulait me rassurer. 
Puis,  je  remarquai  que  je  me  cramponnais  si  fort  à  mon siège que je sentais mes ongles s’enfoncer dans le cuir. Mon calme de façade avait complètement disparu. 
Très vite, dans le flou angoissant qui me submergeait, les portières s’ouvrirent et, en moins de temps qu’il ne me fallut pour m’en rendre compte, je me trouvai face à Bratzowick. 
Il  se  tenait  en  face  de  moi,  en  costume  noir  et  chemise blanche  à  col  ouvert.  Une  barbe  poivre  et  sel  de  plusieurs jours lui mangeait  le visage. Sans la maladie qui voilait ses yeux, il aurait été plutôt bel homme. 
Les  effusions  entre  mon  oncle  et  le  Parrain  de  la  Bratva furent fusionnelles. Ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre, s’étreignirent  et  se  chuchotèrent  quelques  mots  à  l’oreille. 
Moi, je restai là, immobile, entourée de Khaled et Ivan, qui m’adressait un regard sans perdre son perpétuel sourire. 
-  Viens que je te présente enfin ma nièce, mon ami ! 
Bratzowick, bras dans le dos de mon oncle, s’avança vers moi. Je dus serrer les poings pour ne pas prendre les jambes à mon cou et fuir cet homme. Quelque chose dans son regard m’interloquait  et  j’avais  le  pressentiment  que  Bratzowick possédait beaucoup de secrets. 
-  Je vous rencontre enfin, Anushka Pétrovia ! s’exclamat-il  en  posant  ses  grosses  mains  sur mes  épaules  avant  de m’attirer contre lui. 
Je me figeai et serrai les mâchoires, tellement fort qu’elles commençaient à me faire mal. Ses lèvres claquèrent sur mes joues, je dus retenir une grimace de dégoût. 
-  Rentrons, elle est frigorifiée ! clama-t-il en s’adressant à mon oncle.
Ivan  passa  une  main  dans  mon  dos.  Je  tressaillis  et m’avançai  d’un  pas  rapide  pour  me  libérer  de  ce  contact. Notre hôte nous conduisit dans une pièce pour discuter tous les  trois,  renvoyant  ses  sbires  – et  ceux  de  mon  oncle  –  à leurs occupations. 
Quand nous fûmes seuls, j’observai le salon, les souvenirs du  passé  s’immiscèrent  dans  mon  esprit.  Je  me  souvenais, petite, avoir passé des journées entières sur le canapé en cuir noir,  devant  la  télévision, à  attendre  que  mon  père  veuille bien me consacrer du temps. 
La  plupart  des  journées,  il  les  passait  dans  son  bureau  à s’occuper des affaires de la Bratva. J’avais vu bon nombre de personnes fouler le tapis qui s’étendait de l’entrée à l’escalier, où son antre se trouvait. 
C’était  étrange,  revenir  ici  avait  rendu  ma  mémoire  plus sereine.  Je  commençais  à  me  rappeler  des  heures  passées  à vivre  dans  cette  villa,  gardée  par  une  multitude  d’hommes armés pour notre sécurité. 
Toutefois, le souvenir de ma mère était bien trop lointain pour que je m’en souvienne parfaitement. Je n’avais que six ans  lorsque  papa  avait  découvert  son  corps  inerte,  dans  la chambre à coucher, une balle de trente-trois millimètres logée dans son crâne. C’était depuis ce jour-là que mon père avait renforcé  la  sécurité  de  notre  propriété.  Du  moins,  c’était  ce qu’on m’avait dit.
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RUSS.H - 1 #extrait

3/5/2017

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Nous passâmes la piste de dance sans trop d’accros, Reyer avait  poussé  les  clients  d’un  bras  pour  nous  frayer  un passage. Puis, je compris qu’il m’emmenait vers la porte de secours et je commençai à paniquer à l’idée de me retrouver seule avec cet homme. 
Cependant,  une  fois  à  l’extérieur,  je  m’adossai  contre  la porte.  Je  fermai  les  paupières  et  poussai  un  long  soupir  de soulagement.  J’inhalai  avec  bonheur  l’air  frais  de  la  nuit, oubliant  pendant  quelques  secondes  l’embarras  que  j’avais ressenti quand Reyer était venu à mon secours. 
Toutefois, ce court temps de répit cessa quand je sentis les doigts  de  mon  sauveur  arrogant  caresser  ma  joue.  J’ouvris brutalement  les  yeux  et  le  considérai  durement,  incapable d’ôter sa main qui finit par englober ma joue. 
Merde…
- Vous allez bien ? 
Je baissai les yeux, lui laissant le loisir d’interpréter mon expression. Pourquoi cet homme me déstabilisait-il autant ? 
-  Joyce ? 
Sa voix était plus douce. Je m’autorisai à lever les yeux et esquissai  un  sourire  pour  me  donner  une  contenance.  Dans mon for intérieur, c’était le chaos total, la fête des papillons 
battant mes entrailles. 
-  Ça va… j’aurais pu m’en sortir toute seule. D’ailleurs, il ne m’a pas touché les fesses, je l’aurais senti… 
-  J’ai enlevé sa main avant qu’il ne le fasse. 
-  Oh… je suppose que je dois vous remercier, dis-je, mal à l’aise au contact de sa main contre ma joue. 
Qu’attendait-il pour l’enlever ? 
Il eut un rictus amusé, comme s’il comprenait ma question mentale.  Puis,  il  ôta  enfin  ses  doigts  et  je  m’autorisai  à respirer. 
La brûlure sur ma peau ne cessa pas pour autant. J’avais l’impression que ma joue était en feu, tout comme le fond de ma culotte semblait trempée. 
Bordel ! 
-  Si vous acceptez de prendre un verre avec moi, je pense que c’est le meilleur des remerciements que vous puissiez me faire. 
Je haussai un sourcil, sceptique,et éclatai de rire. 
- Prendre un verre avec vous ? Rien que ça ? 
-  Si vous voulez me donner plus, je suis preneur ! 
Je roulai des yeux. Son ton arrogant m’irritait, mais je ne pus m’empêcher de l’imaginer sur moi, dans un lit douillet en train de prendre ma virginité. 
-  Un verre, juste un. 
-  Je n’en attendais pas plus de vous. Pour l’instant. 
En plus d’être arrogant, il était sûr de lui ! Je me redressai et fis un pas en avant, prête à me lever sur la pointe des pieds pour me mettre à la hauteur de son visage –même si mon front n’arrivait qu’à son menton –, mais ses yeux s’ancrèrent aux miens. 
Une  nouvelle  fois,  je  me  sentis  ensorcelée  par  son magnétisme, et mon cœur se mit à battre la chamade tandis que  les  papillons  se  rebellaient  à  l’intérieur  de  mon  ventre. 
Mes  jambes  devinrent  lourdes  comme  jamais,  mes  genoux cédèrent et je tombai en avant. 
Dans ses bras puissants. 
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Never cry - back to seattle #EXTRAIT

3/5/2017

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Quelque  chose  l’attira.  Ce  n’était  peut-être  qu’une impression parmi tant d’autres, mais dans un coin de sa tête, 
Caleb  ne  put  s’empêcher  de  se  concentrer  sur  ce  ressenti urgent qui venait de l’envelopper. 
Par le passé, il avait déjà, à plusieurs reprises, éprouvé ce besoin  immédiat  de  faire  quelque  chose  sans  pour  autant savoir ni comprendre de quoi il s’agissait. Sauf  qu’il  le  comprit  à  la  seconde  même  où  il  tourna  la tête sur la droite. Son instinct ne l’avait pas trompé. 
À  l’étage  où  se  trouvait  son  bureau,  toute  la  cloison  qui assurait un brin d’intimité était en verre fumé. Ainsi, il avait une vue sur l’imposant hall d’accueil et pouvait voir aller et venir  les  personnes  réclamant  les  services  de  sa  société.  Ce qui était une bonne chose, pensa-t-il, les yeux braqués vers le comptoir de la réception où une silhouette lui était plus que familière. 
Caleb l’aurait reconnue entre mille même si Anna avait été entourée d’une foule énorme en plein New York.  Elle avait perdu  du  poids  et  portait  un  tailleur  sombre.  Elle  était splendide. Tellement de choses se dégageaient d’elle. Il avait l’impression d’être attiré vers elle, comme aimanté, incapable de s’éloigner de son centre de gravité. Car elle l’était, c’était indéniable.  Même  après  toutes  ces  années,  l’attraction  qu’il éprouvait en sa présence était restée intacte. 
Le  besoin  urgent  de  se  rapprocher  pour  voir  son  visage était bien trop vital pour qu’il reste plus longtemps assis dans son  fauteuil  de  cuir  noir  sans  broncher  d’un  pouce.  Il s’avança alors vers les grandes parois vitrées. Il avait besoin de  la  voir,  de  lire  l’expression  de  chacun de  ses  traits,  de retrouver la petite cicatrice sur son front, juste au-dessus de son  sourcil gauche  et  d’apprécier  la  vue  de  ses  petites fossettes  creusées  sur  ses  joues  rougies lorsqu’elle  lui souriait. Oui, il voulait retrouver toutes les petites sensations dont on l’avait privé jusque-là. 
Toutefois,  il  savait  très  bien  que  ce  serait  une  très mauvaise idée de courir la retrouver à cette seconde. Elle ne devait pas savoir qu’il était le grand patron de cette société en plein  essor,  parce  qu’il  était  persuadé  qu’elle  rebrousserait chemin et refuserait de travailler pour lui. 
Il avait un plan, et s’il voulait qu’il fonctionne à merveille, il devait faire vite. Alors il s’administra une claque mentale et reprit ses esprits. Vivement, il retourna à son bureau et prit le combiné du téléphone. 
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Prochainement, le premier tome d'une nouvelle saga : Hope

3/5/2017

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​Elle, c’est Hope. Elle a vécu les pires souffrances qui soient et ne croit plus en l’amour. Son fils Cameron, âgé de huit ans, est le seul être qui compte à ses yeux. 
Elle s’est réfugiée avec lui, à Los Angeles, chez son oncle, dans un café où les célébrités viennent souvent. 
N’ayant pas sa langue dans sa poche, Hope ne prendra pas de gants quand elle rencontrera Silas Campbell, l’acteur désigné le plus sexy de la planète, qui, fou de rage, lui ordonne de surveiller son fils.
Une femme brisée, aux cicatrices multiples…
Un homme public, adulé par des milliers de fans…
Un enfant spécial…
Une rencontre chaotique…
Un endroit accueillant où règnent amour et bonne ambiance.
Le meilleur cocktail pour unir leur destin, mais Hope, sera-t-elle prête à aimer à nouveau ?

Prochainement aux éditions Sharon Kena

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Le second tome de Never Cry, bientôt !

3/5/2017

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Résumé :
Anna décide de garder le secret sur la vérité qui la bouleverse au plus haut point. Elle a conscience que si celle-ci éclate aux yeux de tous, les personnes les plus chères à son cœur vont souffrir par sa faute.
Cependant, Caleb est loin d’être stupide et il découvre ce qu’elle lui cache. L’espoir en lui renaît encore plus fort. Il est convaincu qu’Anna n’a jamais cessé de l’aimer et décide de tout faire pour qu’elle lui ouvre enfin son cœur.
Après de multitudes approches, plus ou moins maladroites, il y parvient avec le sentiment d’avoir retrouvé cette partie de lui qui lui manquait tant.
Anna, quant à elle, est consciente qu’elle lui a brisé le cœur. Toutefois, elle est enfin prête à vivre cet amour jamais éteint malgré les longues années passées dans la solitude, mais c’est sans compter l’arrivée de sa belle-mère et sa belle-sœur, qui ne vont pas accepter Caleb dans la vie d’Anna et de ses enfants.
Sortie : Juillet 2017 aux éditions Sharon Kena
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    ☛ Bienvenue sur le blog où tu trouveras tous mes romans ainsi que les dernières actus.
    J'espère que tu passeras un bon moment en ma compagnie. Si tu veux me contacter pour une question ou autre, n'hésite pas à le faire !
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    Février 2020 aux éd. Sharon Kena

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