Quelque chose l’attira. Ce n’était peut-être qu’une impression parmi tant d’autres, mais dans un coin de sa tête, Caleb ne put s’empêcher de se concentrer sur ce ressenti urgent qui venait de l’envelopper. Par le passé, il avait déjà, à plusieurs reprises, éprouvé ce besoin immédiat de faire quelque chose sans pour autant savoir ni comprendre de quoi il s’agissait. Sauf qu’il le comprit à la seconde même où il tourna la tête sur la droite. Son instinct ne l’avait pas trompé. À l’étage où se trouvait son bureau, toute la cloison qui assurait un brin d’intimité était en verre fumé. Ainsi, il avait une vue sur l’imposant hall d’accueil et pouvait voir aller et venir les personnes réclamant les services de sa société. Ce qui était une bonne chose, pensa-t-il, les yeux braqués vers le comptoir de la réception où une silhouette lui était plus que familière. Caleb l’aurait reconnue entre mille même si Anna avait été entourée d’une foule énorme en plein New York. Elle avait perdu du poids et portait un tailleur sombre. Elle était splendide. Tellement de choses se dégageaient d’elle. Il avait l’impression d’être attiré vers elle, comme aimanté, incapable de s’éloigner de son centre de gravité. Car elle l’était, c’était indéniable. Même après toutes ces années, l’attraction qu’il éprouvait en sa présence était restée intacte. Le besoin urgent de se rapprocher pour voir son visage était bien trop vital pour qu’il reste plus longtemps assis dans son fauteuil de cuir noir sans broncher d’un pouce. Il s’avança alors vers les grandes parois vitrées. Il avait besoin de la voir, de lire l’expression de chacun de ses traits, de retrouver la petite cicatrice sur son front, juste au-dessus de son sourcil gauche et d’apprécier la vue de ses petites fossettes creusées sur ses joues rougies lorsqu’elle lui souriait. Oui, il voulait retrouver toutes les petites sensations dont on l’avait privé jusque-là. Toutefois, il savait très bien que ce serait une très mauvaise idée de courir la retrouver à cette seconde. Elle ne devait pas savoir qu’il était le grand patron de cette société en plein essor, parce qu’il était persuadé qu’elle rebrousserait chemin et refuserait de travailler pour lui. Il avait un plan, et s’il voulait qu’il fonctionne à merveille, il devait faire vite. Alors il s’administra une claque mentale et reprit ses esprits. Vivement, il retourna à son bureau et prit le combiné du téléphone.
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