Extraits : Je n’en reviens pas que mon frère m’ait fait cela !
Je relève les yeux vers Michael et déglutis péniblement en remarquant cette lueur de désir qu’il a dans le fond de son regard. Il est vêtu d’un short noir et d’un tee-shirt blanc à courtes manches. Cette simple tenue me fait tout de même un effet dévastateur. – Si tu me demandes de déménager, je le ferai ! me dit-il en gardant son sourire en coin. – Ne sois pas ridicule. – Tu devrais sortir de l’eau, tu vas attraper un coup de soleil. Surprise par cette parole, je le regarde droit dans les yeux et pense y lire un sentiment cynique de sa part. Soudain, son sourire s’efface et il me tend la main pour m’aider à sortir de la piscine. Me retenant à grand-peine d’éclater de rire en imaginant ma petite vengeance, je pose ma main dans la sienne et plonge mon regard dans le sien. Alors qu’il agrippe mes doigts, il se redresse un peu dans l’intention de me tirer vers le haut, mais j’en décide autrement. Il a à peine le temps de comprendre les raisons pour lesquelles je garde les jambes tendues vers la paroi du bassin qu’il se retrouve déjà dans l’eau. – Pourquoi t’as fait ça ? me demande-t-il, furieux, en passant une main sur ses yeux. – Tu n’avais pas à entrer ici sans y avoir été invité, Roller ! – Très bien ! Donc, c’est une vengeance ? me demande-t-il en soudant son regard au mien. – Non… enfin, oui, avoué-je en reculant lentement tandis qu'il avance vers moi. Je ne peux continuer ! Mon dos est collé contre le bord du bassin tandis qu’il brise le dernier mètre qui nous sépare. Il pose ses mains de chaque côté de mon corps. Je saisis rapidement ses intentions, mais je ne peux plus fuir alors que son visage est à quelques centimètres du mien. Mon regard le supplie d’arrêter, mais il ne comprend pas mes prières. Incapable de faire le moindre mouvement ni même d’émettre un son, il capture mes lèvres. J’aurais dû le repousser, fuir. C’était d’ailleurs ce que mon instinct me soufflait de faire. Mon instinct de survie. Au lieu de cela, je reste debout, le corps pressé contre le sien, mes seins écrasés contre son torse. Je sens les derniers lambeaux de logique et de raison s’anéantir, semblables à des volutes de fumée dissipées par le vent. Jamais un autre homme n’avait su faire jaillir en moi des sentiments aussi vifs. Amour, joie, frustration. Passion... Lorsque sa langue vient s’enrouler à la mienne, le désespoir m’envahit. Le désespoir et… un désir intense. J’essaie néanmoins de ne pas réagir à son contact, de devenir insensible à son magnétisme, mais autant demander au soleil de ne pas se lever ! Sans m’en rendre compte, j’émets un gémissement de pur plaisir alors que ses mains descendent le long de mon corps. Je ne peux plus résister, j’abandonne à présent avec une appréhension totale, les dernières barrières de mon cœur, de mon âme. *** Je vais finir par arracher le peu de cheveux que j’ai sur le crâne si cela continue ! Paul vient de me passer un coup de fil, me racontant ce qu’il s’est passé avec Logane. Je me demande dans quel état elle doit être. Elle va m’en vouloir, elle sera furieuse après moi pour ne rien lui avoir dit au téléphone. Bon, Mike, ce n’est pas l’heure de parler tout seul ! J’inspire profondément tandis que je continue inlassablement de scruter l’allée devant la maison. Logane n’est toujours pas arrivée, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé en chemin. Comment Paul pouvait-il avoir une telle confiance en ces hommes qui sont censés la protéger ? Bon, j’avoue avec ce qu’il s’est passé, ils ont fait du bon travail. Je peste toujours comme un homme édenté de quatre-vingt-dix ans et ferme les yeux, tentant de garder mon calme, mais le fou rire me prend soudainement à l’idée d’imaginer Logane se débattre contre le garde du corps. Je cesse très vite de rire, pensant à l’état d’esprit dans lequel elle doit se trouver. Ha, je vais enfin le savoir, me dis-je en voyant une grosse berline noire aux vitres teintées pénétrer dans l’allée. Je sors de suite et reste sur le seuil de la porte tandis que la voiture s’arrête devant moi. Je descends les trois marches du perron avec appréhension et m’arrête quand un homme descend du véhicule. – Monsieur Roller, bonsoir. – Heu... bonsoir. Où est Logane ? – Elle est ici, ne vous inquiétez pas, répond le passager en ouvrant la portière arrière. Je fronce les sourcils et m’approche tandis que les hurlements de Logane me font presser le pas. Elle se débat. – Lâchez-moi, espèce de sale gorille de merde ! – Logane ! Lâchez-la tout de suite ! ordonné-je à l’homme. Celui-ci sort de la voiture sans relâcher sa prisonnière. – Bonjour, Monsieur Roller. Je vous l’ai ramenée et j’espère que, la prochaine fois, elle se conduira comme une personne civilisée. Vivement, elle se tourne vers l’agent de sécurité. – Quoi ? C’est vous qui n’êtes pas civilisé, espèce de grand malade ! Je grimace sous l’insulte tandis que l’homme sourit, visiblement amusé de la voir aussi déchainée après lui. Puis, elle se tourne vers moi, furieuse. – Tu sais ce qu’il m’a fait cet… ce préhistorique ? Je secoue la tête, bouche bée à la vue de la colère de Logane qui n’hésite pas à défier le garde du corps devant elle. Il doit peser plus de soixante kilos de plus qu’elle et, avec sa petite taille, elle lui arrive à peine au niveau de sa poitrine. – Logane, viens. Elle ne bouge pas et continue à râler sur leurs façons de travailler. Elle n’est pas possible ! Elle, qui deux semaines plus tôt, était si fragile… bon, je sais qu’elle a un tempérament de feu enfoui en elle, mais de là à l’exposer de cette façon, j’ai du mal à le croire. Je m’avance vers eux et prends le bras de Logane pour l’attirer vers moi. Peine perdue, elle se débat, maintenant. – Vous voulez que je vous aide à mettre cette furie à l’intérieur ? – Oh, souffle-t-elle en essayant de donner des coups de pieds à l’homme. Rapidement, je la ramène contre mon torse et essaie de la garder dans mes bras. – Logane ! Ça suffit maintenant ! Tu te calmes ou je te laisse te débrouiller avec eux ! – Ben, vas-y, qu'est-ce que tu attends ! me dit-elle en me foudroyant d’un regard noir de colère. Je la relâche sous cette parole qui m’assaille en plein cœur. Mais qu’est-ce qui lui prend ? – Tu étais au courant que mon frère les avait mis sur mon dos ? Oh, ne réponds pas surtout, je le sais très bien ! – Non, je ne l’ai appris que tout à l’heure ! Et arrête de hurler, maintenant tu rentres ! rétorqué-je, furieux à mon tour, en la prenant par le bras sans ménagement. – Bon courage, me lance l’homme de la sécurité avant de s’engouffrer dans sa voiture. – Qu’est-ce qu’il a dit ? Il insinue quoi lui ? Ça ne va pas sa tête ! Elle tente à nouveau de se dégager de mon emprise, mais je la tiens fermement tandis qu’elle se baisse vers le sol et ramasse une poignée de gravillons qu’elle lance sur la voiture qui s’éloigne. – Et merde, hurle-t-elle à mon adresse alors que je la fais rentrer dans le salon. – Logane… Logane ! Allez ! Notre première dispute est sur le point d’éclater. Je cours derrière elle à l’étage, mais trop tard, elle vient de me claquer la porte de la salle de bain au nez. Ce n'est pas la peine que j’essaie d’ouvrir, elle s’est enfermée, constaté-je en prenant mon crâne entre mes mains. – Logane, ouvre la porte, s’il te plait. – ... – Ma puce ouvre cette porte ou je la défonce ! – Fous-moi la paix, sale traitre ! Je roule des yeux sous cette accusation. – Je n’en savais rien, je te le promets. Paul me l’a dit quand… – Et tu crois que je vais te croire ? Tu es bien de connivence avec lui, à ce que je vois ! – Ne sois pas stupide… – Mais je suis stupide ! Je suis ici, dans cette maison, dans ce pays, je suis STUPIDE… – Qu’est-ce que tu veux dire ? – Je veux dire que je n’aurais jamais dû l’écouter ! J’aurais dû rester chez moi, dans MON pays ! Paul savait très bien que je ne voulais pas venir ici de peur de subir, ce que je viens de vivre maintenant avec monsieur gorille ! J’éclate de rire sous le coup de sa réplique, mais je me calme rapidement. – Mais… c’est pour ton… – Vas-y, fous-toi bien de moi, Roller ! – Allez, Logane ! Cesse de faire tes caprices, sors de là ! – Des caprices ? Je n’ai jamais fait de caprice de toute ma vie, MOI ! Je souris, satisfait que ma tactique vienne de payer quand elle ouvre la porte et me toise d’un regard mauvais. – Tu oses me dire que ça, c’est un caprice ? Je ne te demande rien à ce que je sache !– T’es calmée ? – Non. Elle essaie de me claquer la porte au nez, mais j’ai juste le temps de glisser mon pied à l’intérieur de la pièce. Et merde ! Elle vient de me bousiller un orteil... Je prends la pointe de mon pied dans ma main et la serre de toutes mes forces, évitant de pousser un cri de douleur. La prochaine fois, je laisserai mes chaussures ! Je m’installe sur le rebord de la baignoire et fais couler l’eau afin d’atténuer la douleur.
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Extraits : Les yeux grands ouverts, je regarde le luxe qui s’étale dans les pièces. Je ne suis pas très admirative devant les tableaux accrochés aux murs de part et d’autre, mais je dois bien admettre qu’ils se fondent parfaitement dans le décor. Il se met à rire et passe un bras autour de ma taille pour me faire entrer dans ma chambre. – J’ai souvent du monde ici, je n’ai pas le temps de me retrouver seul, tu sais… Gênée, je baisse les yeux. – Voici ta chambre, ma puce. Elle est à toi jusqu’à ce que tu emménages chez toi. – Merci, papa. Oui, j’avais oublié un instant que mon cher frère m’a acheté une maison ! – Ne sois pas en colère après lui, Logane. Paul rêve depuis toujours de t’avoir à ses côtés. Je ne réponds pas, mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est de sa faute si j’ai mis tout ce temps à me décider ! Mon regard se promène dans la pièce et je souris à l’attention dont il a fait preuve pour ma venue. Un bouquet de roses blanches a été déposé, dans un vase en cristal, sur la table de nuit. Je ferme les yeux et respire le parfum envoûtant et apaisant de ces fleurs que j’apprécie énormément. Les murs sont teintés d’une couleur rosée, les meubles en chêne contrastent parfaitement avec la décoration de la chambre. Le lit à baldaquin trône contre un pan du mur, disposé de sorte que les rayons du soleil flottent délicatement sur le visage de la personne qui s’y repose. – Je vais te laisser te préparer, me dit-il en regardant sa montre. Carl a monté tes valises, elles sont dans la salle de bain. Nous avons encore une bonne heure avant de nous rendre à la réception. Je déglutis péniblement à l’écoute de ces mots. Il a dû s’apercevoir de mon trouble, car il s’installe sur le lit et me tend la main pour le rejoindre. Assise à son côté, je triture nerveusement un morceau du couvre-lit. – Logane ? Je sais que tu as pris sur toi pour accepter de venir vivre ici… et je t’en suis très reconnaissant, ma petite fille. Même si tu l’as fait pour Paul, je tiens à ce que tu saches que je suis très heureux que tu sois ici… près de nous. Je retiens comme je peux l’émotion qui monte en moi. – Je… ne l’ai pas fait que pour Paul, papa. Je ferme les yeux un instant pour me donner du courage et serre mes doigts sur sa main qu’il vient de poser sur la mienne. – Je sais que maman aurait voulu que je sois ici, auprès de toi. Quand elle a appris que ta femme était décédée, elle a essayé de me persuader de venir vous rejoindre… Mais je n’ai pas pu… – Je sais que je t’ai fait beaucoup souffrir, ma fille… et tu peux me croire… je m’en suis beaucoup voulu… encore aujourd’hui. – J’espère juste qu’on arrivera à oublier nos erreurs et… que l'on pourra repartir du bon pied, avec toi, Paul et moi… Il me sourit tendrement, ravi d’entendre mes paroles qui lui font énormément plaisir. Il m’embrasse tendrement sur le front et se lève vivement comme s’il ne voulait pas que je voie ses yeux brillants de larmes. Je souris à mon tour et m’aperçois qu’il est déjà près de la porte. – Dépêche-toi de te préparer, ma puce, je t’attends en bas. Je n’ai pas le temps de lui répondre que la porte se referme. Il est très ému et cela me touche d’autant plus que c’est la première fois qu’il me montre autant ses sentiments, laissant paraître un peu les émotions qu'il ressent. Mais je ne peux pas le blâmer ! Moi-même, je ne veux rien laisser voir aux gens de ce que j’éprouve au fond du cœur. Sauf à Paul peut-être… C'est bien le seul à me connaître vraiment. Quoique, je pense que dans peu de temps, il sera complètement perdu quand il s’apercevra que sa petite sœur est ici,totalement et assurément transformée en une jeune femme digne de ce nom. *** Logane n’a pas besoin de confirmer qu’il s’agit bien de lui. – Curtis ? – Monsieur Roller en personne ! Mais que me vaut cet honneur ? – Qu’est-ce que vous lui voulez ? – Oh, mais plus rien… Je n’attends plus rien de cette petite salope. – Répète ? J’ai cru mal entendre. Il me sourit d’un air narquois. – Oh, je vois que madame se tape enfin quelqu’un de son rang. Dis-moi, entre-nous... Elle hurle aussi quand tu lui fais l’amour ? Mon Dieu... Je ferme les yeux sous la violence de ses propos et fonds sur lui, l’empoignant sans préambule par le col de sa chemise. – Qu’est-ce que tu lui as fait ? Espèce de pourriture ! hurlé-je, fou de rage. – Lâche-moi tout de suite, acteur de mes deux ! Tu crois que tu as tous les droits parce que tu t’appelles Roller ? – Michael ! Je reste fixé sur lui tandis que j’entends Sam derrière moi, me demandant de le lâcher. Soudain, plusieurs hommes de la sécurité arrivent vers nous et me prennent par le bras tandis que Curtis se fait menotter. Son regard est railleur, vicieux, et je n’ai qu’une envie : lui enlever le sourire de ses lèvres. Je tente de garder mon calme afin que les deux hommes me lâchent. Quand ils le font, je fonce une fois de plus sur cette ordure et, de toutes mes forces, lui balance mon poing sur sa mâchoire. – Ne t'avise plus de l’approcher ou je te tue ! crié-je, furieux. – Mike, calme-toi ! – Lâche-moi Sam, hurlé-je de rage. Mon regard est toujours ancré dans celui de cette infâme personne tandis que je sens la main douce de Logane frôler la mienne. Je détourne les yeux et lis la panique dans le fond de ses yeux. Elle fuit le regard noir de Curtis qui se porte sur elle. Je me place devant et préviens la sécurité qu’il ne doit plus mettre les pieds dans cet hôtel le temps que nous nous y trouvons. – Logane ! Si tu le laisses faire, ça ira très mal et tu le sais ! le menace l’individu. – Maintenant vous arrêtez, monsieur, ou j’appelle la police, réplique aussitôt un agent de sécurité en l’emmenant brutalement. J’entends alors le souffle court et erratique de Logane. Rapidement, Sam me tend son inhalateur. Je m'empresse de le lui donner en la prenant dans mes bras. – Ça va mieux ? – Tu n’aurais pas dû faire ça….
Extraits Sur le chemin du retour, la jeune femme arrêta son véhicule en proie à un malaise. Le flot continuel de questions hantait son esprit. Comment avait-elle pu être aussi stupide pour venir chez cette sorcière et lui demander de l’aide ? Et pourquoi la Wicca l’avait-elle renvoyée comme une malpropre ?
Léana secoua la tête et fixa pendant un instant le ciel gris qui s’assombrissait de minute en minute, s’accordant ainsi parfaitement à son humeur dont il devenait l’exact reflet. Elle inspira profondément, tentant vainement de calmer la colère assourdissante qui brûlait sa poitrine. Ayant un étrange pressentiment, comme si quelque chose l’attendait, elle sortit de la voiture avant de se diriger vers les rambardes de sécurité du pont. Elle observa, pendant une longue minute, l’océan qui paraissait s’étendre à l’infini. Plus elle regardait sa nappe couleur argentée, plus elle sentait naître en elle une étrange fascination. Décidée à découvrir ce qui se passait, elle descendit le petit sentier qui traversait les docks puis longea la plage. Le paysage ne lui avait jamais paru plus déprimant qu’en cet instant, mais cela importait peu. Léana continua à marcher même si elle étouffait, la poitrine prête à éclater. C’était comme si les événements de la journée y avaient été enfermés et luttaient pour sortir. Comment osaient-ils le traiter de « monstre » ? Comment ? Son enfant était un pestiféré pour ses sœurs, son amie et surtout pour… Liam, et elle ne l’acceptait pas. Jamais ! Elle ne connaissait pas l’avenir, mais faute de savoir s’il serait plus vampire qu’humain, la jeune femme désirait qu’il vive, qu’il soit aimé comme chaque être le méritait… Elle l’espérait, bien qu’elle fût convaincue que la tâche ne serait pas aisée… Ce sort que Nell avait lancé pour protéger les trois sœurs, empêchait qu’elle soit tuée et transformée en vampire, ce qui compliquait vraiment sa relation avec Liam. N´y avait-il donc aucune échappatoire ? Soudain, secouée par de violents tremblements, Léana s’arracha à l’appel des eaux grises. Les joues baignées de larmes de la colère qu’elle éprouvait au plus profond d’elle-même, la jeune femme lança un regard circulaire s’assurant ainsi que personne ne la voyait. Elle remarqua au loin, les dockers décharger, avec énergie, les cargaisons des navires. Les cris des mouettes s’intensifiaient tout autour d’eux, mais ils étaient tellement concentrés sur leur tâche, qu’ils les ignoraient totalement. Elle décida alors de faire face à l’océan, qui parut étrangement silencieux. Elle leva un sourcil dubitatif et considéra la grosse masse grise. Quand, tout à coup, elle sentit un souffle se poser sur sa nuque. Pétrifiée, elle se retourna, mais ne vit rien. Légèrement hébétée, elle considéra à nouveau l’océan qui semblait se moquer d’elle par son silence. – Sacrificet… Sursautant de frayeur au murmure qu’elle perçut, la jeune femme recula tout en inspectant les alentours d’un regard affolé : personne ne se trouvait près d’elle. Seul changement qu’elle put constater : le ciel paraissait plus sombre encore que les ténèbres. Puis, une micro seconde plus tard, le rugissement de l’océan lui parvint, étouffé et distant tandis que le vent se levait. Elle sentit alors le froid transpercer ses vêtements et électriser chaque millimètre de sa peau. La pluie commença à tomber lourdement. Il n’y avait plus aucun doute... C’était elle... *** – Es-tu sûr que c’est par ici ? demanda Silas, interloqué à la vue des montagnes rocheuses qui surplombaient l’immense vallée, trop calme à son goût. Halek se tourna vers lui et esquissa un large sourire.– Crois-moi, elles sont par-là, fit-il en montrant le chemin sur la gauche d’un hochement de tête. Le vampire fixa un instant la lune, grisant l’atmosphère des lieux, et suivit l’anglais. Quelques minutes plus tard, ils progressaient prudemment parmi le relief escarpé de la région désertique dans laquelle logeait la famille des sorcières. Silas n’avait plus besoin de suivre Halek. La manifestation groupée de plusieurs forces vitales inconnues parvenait jusqu’à lui… lui permettant de localiser sans difficultés l’emplacement exact des humaines qu’il désirait rencontrer afin de sauver Léana. De plus, une étrange activité sismique animait toute la région… de légères vibrations à peine perceptibles, qui n’avaient rien de naturel. L’anglais se mit à bondir avec une agilité et une rapidité étonnante d’un relief à l’autre. – Halek ! s’écria Silas, surpris de son empressement.Quand tout à coup, un effluve de sang humain jaillit de nulle part, éveillant les premiers instincts vampiriques. – Halek ! hurla-t-il à nouveau, espérant l´arrêter avant qu’il ne soit trop tard.Mais en vain, le vampire se ruait déjà en bas de la colline obscure. Après un bref grognement, signe de grande contrariété, Silas s’élança à grande vitesse à sa poursuite… – Mon Dieu, souffla-t-il en se figeant soudainement. Il resta un instant immobile avant de sauter en bas des rochers et de se mettre à marcher lentement, un voile de tristesse au fond des yeux. Au creux de la vallée assombrie par la nuit noire dans laquelle il venait de débouler, les ruines d’une petite ferme fumaient encore. Dispersés tout autour des bâtiments éventrés, des cadavres d’hommes et d’animaux jonchaient le sol. Une petite fille en robe blanche, les yeux agrandis par l’effroi des derniers instants, avait encore les mains crispées sur la poupée de chiffons qu’elle pressait contre sa poitrine… tandis qu’une tache rouge assombrissait la couleur tendre de son vêtement au niveau de son cou, là où Halek venait de mordre sans scrupules… – Que… – Ce n’est pas moi ! l’interrompit l’anglais en se redressant lentement au côté de la fillette. Surpris par la scène improbable qui se déroulait sous ses yeux, l’enfant leva une main vers Halek et lui sourit. – Nous t’attendions. Dubitatif, Halek posa ses doigts sur ses lèvres et grogna, constatant qu’il ne s’était pas réellement nourri de cet enfant. – Que se passe-t-il ? La fillette lâcha un petit rire moqueur tout en plongeant son regard dans celui de l’anglais, qui s’agenouilla sans difficulté à ses pieds. Elle posa une main dans la masse soyeuse et brune de ses cheveux sous les yeux ahuris de Silas, qui resta parfaitement immobile à quelques mètres de là. – Dors, murmura l’enfant sans desserrer les lèvres. De plus en plus stupéfait par la situation, Silas Kane fixa le corps inerte du vampire glisser devant les pieds nus de la petite sorcière.
Extraits : Les clients présents dans la salle de lecture levèrent le nez de leurs bouquins, attendant patiemment la suite de cette dispute, inhabituelle, entre les sœurs.
Abi fut la première à leur prêter attention, les foudroyants d’un regard explicite, de sorte qu’ils retournent à leurs occupations. Comprenant qu’elle n’avait plus le choix et que les choses pouvaient dégénérer, Millie ferma les yeux et en une fraction de seconde, les clients se statufièrent. Léana retint un cri de surprise et leva les yeux vers la pendule. Les aiguilles étaient également immobilisées, pointant leurs flèches noires sur les chiffres qu’indiquait l’heure précédente, dix heures trente… – Tu n’avais pas besoin de faire ça ! lui reprocha-t-elle. Millie se tourna et alla s’installer de nouveau sur le fauteuil en soupirant, lasse et résignée à la fois. – Abi… – Écoute-la, s’il te plaît, lui répondit-elle. Léana hocha la tête avant de poser un regard perturbé vers les clients, figés hors du temps. – Ils ne souffrent pas, Léa, fit Millie pour la rassurer. Résignée, elle reprit sa place et attendit que Millie lui explique la situation actuelle qui s’avérait visiblement délicate. – Je sais que tu n’aimes pas que je fige le temps, mais c’est parfois nécessaire, commença Millie. – On ne peut pas se permettre qu’ils entendent, ma puce, ajouta Abi en cherchant son regard. La jeune fille en était consciente bien sûr, et elle approuva simplement d’un hochement de la tête. – Matt est au courant, Léana. – Quoi ? s’écria-t-elle vivement. Mais vous… – Il ne sait pas tout, du moins, il ne veut rien savoir. C’est ce qu’il a demandé… – Il a demandé à ne rien savoir ?! répéta-t-elle, outrée et confuse à la fois. – Il se contente de faire ce qu’on lui demande, car il est conscient que nous voulons aider les habitants de Danvers, continua Abi, soutenant Millie qui la remercia d’un faible sourire. – Que s’est-il passé ? demanda Léa d’une voix tremblante. Abi et Millie se figèrent un court instant, se voûtant sur elles-mêmes avant de hocher la tête lentement, prêtes à lui dévoiler les événements dramatiques qui s’étaient déroulés alors qu’elle était seule, s’écartant de toute réalité, si triste fut-elle... *** Émerveillée par les figurines féeriques en vitrine, Léana s´arrêta et les balaya rapidement du regard. – Raspen ? lut-elle en interrogeant son amie du regard. – Ouais, murmura-t-elle dans un soupir. C’est une des filles adoptives de Cabott qui tient cette boutique. Regarde, dit-elle en pointant son index vers des créatures de bois, disposées près d’un château de légende translucide, au côté de chiens ailés. C’est vraiment stupide… je me demande comment les gens peuvent croire à ce genre de choses. – On croit bien aux vampires, marmonna Léana.– Mm… c’est vrai, dit-elle en soupirant. Bon, tu veux entrer ? – Heu, je ne sais pas… répondit-elle, hésitante. Tara esquissa un léger sourire et l’entraîna par le bras vers une autre boutique. Celle-ci était plus sombre que la précédente, ayant pour décoration des livres anciens ouverts sur la photographie de Satan. Sur le côté, des bâtons d’encens se consumaient doucement tandis qu’à l’opposé se trouvaient des crânes et des ossements d’animaux. Léana grimaça avant de s’empresser de fuir cette vitrine diabolique. Amusée, Tara se mit à rire avant de la suivre. Quelques minutes plus tard, elles s’arrêtèrent devant une boutique au style « neutre ». Intriguée, Léana survola d’un regard scrutateur la vitrine et esquissa un léger sourire. – Hé, regarde ! Cette boutique possède une plaque légale, tu vois… – Mm… qu’est-ce que ça veut dire ? – Je pense qu’elle est reconnue par l’État d’après cette plaque. Léana plissa les yeux et lut les inscriptions dorées quand tout à coup, Tara la tira par le bras vers l’arrière. – Quoi ? – J’ai faim, viens, il y a un magasin d’alimentation là-bas, dit-elle en désignant une boutique de l’autre côté de la route. Léana grogna d’exaspération. – Toi et ton estomac ! – Oh ça va, je te signale que je n’ai pas eu le temps de prendre quelque chose…– Désolée de t’avoir obligée à rater ton goûter. Tara lui tira la langue, ce qui amusa la jeune fille qui éclata d’un rire franc. Ce fut à cet instant que quelque chose changea. L’air froid et glacial de l’hiver qui fouettait le visage de Léana se radoucit, réchauffant brutalement ses joues rougies par le froid. Elle tourna la tête, fouillant les alentours d’un regard intrigué, avant de le poser sur la boutique devant laquelle elle s’était trouvée quelques minutes plus tôt. Là, sa vue se brouilla en découvrant une forme familière derrière la vitrine, assombrie par le faible éclairage de l’intérieur. Elle cligna des paupières, maugréant contre ses hallucinations. Ce n’est pas possible… se dit-elle en appuyant son regard sur la forme indistincte. Mais celle-ci cessa de tournoyer, et se stabilisa jusqu’à ce que son visage fût identifiable. – Grand-mère… – Quoi ? Inquiète du mutisme de Léana, Tara s’avança vers elle. Rapidement, elle comprit que quelque chose clochait. L’état second dans lequel se trouvait son amie ne lui disait rien qui vaille. Alors, elle posa précautionneusement une main sur son épaule, espérant la tirer de la léthargie qui venait de l’englober. – Qui a-t-il, Léa ? la questionna-t-elle d’une voix douce. – Il faut… que j’entre dans cette boutique. – Mais Léa ! s’écria-t-elle alors qu’elle traversait déjà la rue sans se soucier de la circulation. Très vite, Tara la suivit et l’arrêta avant qu’elle ne franchisse la porte d’entrée de la boutique. – Mais qu’est-ce que tu fiches ?! – Nell, je l’ai vue, Tara, balbutia-t-elle en levant les yeux vers la pancarte où l’inscription révélait le nom de la boutique : Wicca’s shop…. – Tu… quoi ?! s’étouffa Tara, les yeux exorbités. Tu es sûre que tu vas bien ? Léana se tourna enfin vers elle et secoua la tête. – C’était grand-mère, je te le jure… – OK, OK, fit-elle pour calmer la jeune fille qui commençait à s’agiter. Hé, ça va aller, on va aller jeter un coup d’œil, OK ? Rassurée, Léana acquiesça et inspira profondément avant de faire un pas en avant. – Et puis, ça pourrait être drôle, s’amusa Tara dans le but de détendre son amie.. Mais, sans succès : Léana lui lança un regard sévère avant d’ouvrir la porte. Un petit cri de sorcière retentit, leur annonçant la bienvenue. Les deux amies jetèrent un regard surpris sur la poupée, enfourchant son balai poussiéreux, disposée au-dessus de la porte. Tara pouffa et grimaça aussitôt lorsque le coude de Léana s´enfonça dans son bras. – T’es folle. – Tais-toi, veux-tu ? Tara roula des yeux, mais obtempéra avant de s’avancer d’un pas lent vers l’une des nombreuses étagères qui supportait grand nombre d´objets, des plus farfelus aux plus loufoques. L’endroit baignait dans une douce atmosphère de bougies à la pomme, et d’essences aphrodisiaques. – Tu peux me dire en quoi ceci pourrait servir à la magie ? demanda Tara dans un murmure en lui montrant un sachet de préservatifs. Léana haussa les épaules avec nonchalance et se dirigea vers une bibliothèque d´où sortaient des livres anciens. Elle caressa du bout des doigts les couvertures des gros volumes et plissa les yeux sur l’un deux. – L’histoire de la sorcière Cabott, lut-elle en tirant le livre de sa rangée. Elle fouilla un instant l’endroit du regard et, soulagée d´être seule avec son amie dans la boutique, elle ouvrit le livre et commença sa lecture...
Extraits Juillet.12.2009
Cher journal, Je n’arrive pas à dormir malgré la fatigue pesante que je ressens. Il est plus de quatre heures et je ne pense qu’à une seule chose… retrouver Tara. Grand-mère m’a informée de son retour pour ce matin. J’ai tellement hâte de la revoir ! Malgré mon impatience de la revoir, je dois avouer que je crains un peu sa réaction lorsque l’on se retrouvera. Elle me demandera sans doute si je vais bien. Je lui répondrai évidemment… je vais bien. Néanmoins, je pourrai me confier à elle sur cet inconnu qui me poursuit. Hier encore, je l’ai vu, toujours au même endroit que la première fois. Il me regardait droit dans les yeux et patientait jusqu’à ce que je me détourne un seul instant, une brève seconde pour disparaître. Et cela me pesait fortement. J’étais furieuse de ressentir cette puissante frustration. Il m’impressionne tant. Sa beauté est d’une pureté irréelle, bien que je reste encore incapable de définir l’expression de son visage quant aux sentiments et émotions qu’il ressent. C’est comme s’il était de marbre, se contentant de garder le regard dans ma direction, comme un songe, tout comme cette ombre qui hante toujours mes nuits… Serait-ce possible qu’ils ne forment qu’une seule et unique personne ? J’ai eu l’impression du moins que le regard de l’inconnu était identique à celui de l’ombre… profond, et si déroutant à la fois. Léana poussa un énième soupir de lassitude et referma son journal avant de le faire disparaître entre son matelas et la tête de lit, le protégeant ainsi de tout regard extérieur. Elle éteignit ensuite la lumière et se pelotonna dans ses couvertures en fermant les paupières, priant silencieusement d’approcher son ombre de plus près afin de mieux l’identifier. Malheureusement, ce ne sera pas pour aujourd’hui, pensa-t-elle en cherchant d’une main impatiente le réveil qui venait de se mettre à sonner. – Mm pas déjà, ronchonna la jeune fille en ouvrant les yeux pour mettre fin à la sonnerie stridente. – Il est l’heure, petite sœur, chantonna la voix d’Abigaël près de son oreille. Léana poussa un cri de surprise et grogna un son de mécontentement. – On ne t’a jamais appris à frapper aux portes ? Abi grimaça une excuse comme à son habitude, lorsqu’elle constatait la colère de sa sœur. – Tu es vraiment énervante ! claqua-t-elle en secouant la tête avant de bondir hors du lit. – Mais tu me pardonnes, pas vrai ? La jeune fille fronça les sourcils et la fixa en se demandant qui était la plus âgée des deux, en la voyant arborer ainsi un sourire d’excuse comme une enfant venant de commettre une bêtise qu’il regrettait aussitôt. – Je te pardonnerai si tu quittes ma chambre le temps que j’aille me préparer ! – D’accord, pépia-t-elle avant de s’enfuir de la pièce au pas de danse. – Elle est impossible, soupira la jeune fille en n’omettant pas cette fois de fermer à clé la porte de sa salle de bain. *** Léana ouvrit les paupières et se mit à hurler de frayeur. Vivement, Liam se redressa et la fixa d’un regard de stupeur. – Léa... Le corps agité de spasmes, la jeune fille leva une main en direction de la forêt dense devant elle. Surpris, le vampire fronça les sourcils et tourna la tête vers l’endroit qu’elle désignait de la main. Il scruta d’un regard intense les environs et, surpris de ne rien voir qui puisse autant effrayer la jeune fille, Liam secoua la tête et reporta son attention vers elle. – Hé, qu’est-ce qui te prend ? lui demanda-t-il en l’attirant contre lui, espérant la rassurer et calmer ainsi les tremblements nerveux qui agitaient toujours les membres de son corps. Calme-toi, Léa, il n’y a personne ici… – Il y avait quelqu’un… j’en suis sûre, Liam ! De plus en plus étonné par les affirmations de Léana, il se tourna à nouveau vers l’orée sans relâcher un instant la jeune fille qui se cramponnait à lui. – N’aie pas peur, lui dit-il d’une voix rassurante malgré l’inquiétude qu’il éprouvait. – Partons d’ici, s’il te plaît. Liam ancra son regard au sien et hocha silencieusement la tête. Il l’aida à se relever du sol et la souleva dans ses bras avant de se mettre à courir à vitesse vampirique. Serrant ses bras autour de son cou, le visage enfoui contre son torse, elle garda les yeux fermés, comprenant que quelque chose l’avait alerté lui aussi. Quelques minutes plus tard, il déposa la jeune fille sur le siège passager de la voiture et fit tourner le moteur. Le souffle court, Léana fixa le visage du vampire et était à présent persuadée qu’il avait senti lui aussi la présence de quelqu’un. – S’il te plaît, Liam… dis quelque chose. Pour toute réponse, il serra plus fermement les mains autour du volant et accéléra. – Liam ! s’écria-t-elle, apeurée par son silence. – Tout va s’arranger, tu n’as pas à avoir peur, lança-t-il sans détourner les yeux de la route. – Tu plaisantes ? Qu’est-ce que c’était ? – Je ne sais pas… qu’as-tu vu au juste ? – Une… ombre… une ombre noire. – Comme dans tes cauchemars ? – Non ! Beaucoup plus effrayante, balbutia-t-elle en prenant son visage entre ses mains. Il portait une sorte de long manteau noir avec une capuche, bon sang, c’était quoi ?! Le vampire lui lança un regard discret et crispa de nouveau la mâchoire. Il était évident pour lui qu’il ne s’agissait pas d’un humain, il aurait senti sa présence à des kilomètres, même si celui-ci était un vampire, pensa-t-il en appuyant un peu plus son pied sur la pédale d’accélération. – Je t’en prie, Liam, qu’est-ce que c’était ? demanda la jeune fille d’une voix mal assurée en cherchant son regard. Le vampire secoua la tête, ne sachant quoi lui répondre. Frustrée, elle ravala ses larmes et se contenta de garder le silence jusqu’à ce que Liam arrête la voiture devant Ravel. – Il faut que je parle à Silas, lui dit-il en l’aidant à descendre de la voiture. C’est à l’instant même où Liam et Léana pénétrèrent dans l’allée de la maison que la porte s’ouvrit. – Rentrez vite ! leur ordonna Silas d’une voix autoritaire. Là, un orage violent éclata au-dehors, saisissant sur place les vampires ainsi que la jeune fille. – Bon sang… Nell doit être furieuse, fit Liz en enveloppant les épaules de l’humaine de ses bras. – Que… que se passe-t-il ? bredouilla la jeune fille en fixant à tour de rôle les vampires dans la pièce. Silas baissa les yeux tandis qu’Éric et Dana s’installèrent sur le canapé, l’air désolé. – Il faut qu’on discute de ce qu’il vient de se passer, avoua Silas en fixant son fils.
Mon avis : Sidonie répond à une annonce. Le multimilliardaire, Emmett Rochester cherche une nany pour Birdy, sa fille de deux ans. Loin d'être expérimentée, la jeune femme n'a pas le choix de se présenter pour le job. Sidonie se retrouve rapidement acceptée, coincée dans une cage dorée avec autant de contraintes que d'avantages. Ce premier volume se lit rapidement. Tout comme l'histoire où la tension électrique est palpable à travers les mots entre le patron et l'employée. Un très bon début qui donne envie de lire le second dans la foulée, car on ne peut rester sans réponse avec cette fin !
Mon avis : On démarre ce tome avec une Sidonie complétement déprimée. Jo, sa jumelle tente de lui remonter le moral, quand Emmett Rochester ose pointer le bout de son nez chez elle. Bien sûr, la rencontre avec Jo est glaciale, mais à force de persuasion, Sidonie accepte de lui parler et de reprendre son poste. Leur relation s'améliore très vite, mais à la fin de ce volet, coup de théâtre et l'auteur nous met une bonne claque en coupant ce jet de cette façon !
Mon avis : De plus en plus prenant. Dès le début, on découvre le lourd secret de Sidonie, et celui-ci est dés plus touchants. Camilla, la pimbêche de service qui scrute les moindres faits et gestes de Sidonie, (souvent derrière les fesses du milliardaire) oblige la jeune femme a dire la vérité à Emmett. De nouveau, la jeune femme se remet en question, mais avoue son secret à son employeur. J'ai trouvé que ce tome tournait un peu en rond, et je trouve dommage que chaque fois, la fin se termine avec une annonce qui sépare ce couple. Ce qui nous donne néanmoins de lire rapidement la suite...
Mon avis : Sincèrement, je pensais que nos deux protagonistes allaient enfin vivre leur amour au grand jour, surtout après les révélations d'Emmett, qui semble à présent avoir tourner la page sur le dramatique incendie qui lui a prit sa femme, la mère de Birdy... J'aurai aimé, soit dit en passant, mais ce n'est pas le cas. J'ai été très touché par ce volume, mais les ennuis sont loin d'être terminé avec l'arrivée de Mathias, l'ex de Sidonie qui a tous les atouts en main pour briser le couple Emmett/Sidonie, même si celui-ci n'est pas prêt à reconnaitre qu'il est amoureux de sa nany.... Et cette fin, gr.... l'auteur à le don de m'agacer, j'attaque l'avant dernier.
Mon avis : Chaque début de volume, tout va bien pour notre couple, chaque fin de volume, tout va mal et ça se sépare ! Si cette série est agréable à lire, elle est tout aussi (à mon avis) très agaçante pour nous faire tourner en bourrique !
Sidonie perd à nouveau Emmett. Mathias et son chantage auront raison du couple. J'ai tout de même hate de lire le dernier opus de cette série pour découvrir la fin de l'aventure, en espérant qu'elle me fasse oublier le côté "je t'aime, moi non plus" un peu trop répétitif. |
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